Quand François Hardy a parlé de politique pendant la campagne présidentielle, ses déclarations ont fait grand bruit. Dans une entretien diffusé ce mercredi sur Télérama.fr, la chanteuse éclaircit son positionnement politique.
Son coeur est au centre. "A vrai dire, fondamentalement, je suis plutôt centriste", indique François Hardy qui affirme que :
Beaucoup de gens de ma génération, qui sortent du petit peuple et pas de la bourgeoise – ce qui est mon cas –, ont grandi dans des familles qui votaient à droite.
Sa famille était plutôt gaulliste :
Chez moi, on était gaulliste. J'ai gardé cette sensibilité. Mais je ne suis pas une idéologue. Je n'apprécie pas tout ce qui se dit ou se fait à droite, et je ne dénigre pas tout ce qui se fait ou se dit à gauche.
La chanteuse profite également de cette interview pour faire une nouvelle mise au point sur les propos qui lui ont été prêtés pendant la campagne.
"Je paie 40 000 euros d'ISF par an. Si Hollande le multiplie par trois, qu'est-ce que je fais ? Je suis à la rue. Je comprends les gens qui quittent le pays à cause des impôts". C'est la petite phrase qu'avait tenue Françoise Hardy pendant la campagne présidentielle, au mois d'avril, à Paris Match.
"Je n'ai jamais dit que j'allais me retrouver à la rue. C'est absurde. Et encore moins que j'allais m'exiler !", rétorque-t-elle à Télérama. Elle explique, comme elle l'a déjà fait au Journal du dimanche, que c'était "une conversation off, et détaille :
C'est une conversation off, en marge d'une interview croisée que j'ai donnée avec Katie Melua. A un certain moment, le journaliste lui demande où elle habite ; elle parle de New-York et de Londres, et je lui dit que ce sont deux villes où j'aurais pu vivre... C'est tout !
Ensuite, le journaliste enchaîne en me demandant où j'habite ; je lui dis, toujours en off et très honnêtement, que je suis avenue Foch mais que je vais être obligée de déménager à cause des impôts devenus trop lourds. Et quelques jours plus tard, je lis avec stupéfaction que je vais partir en exil fiscal ! Ces sont des dénaturations totales.
François Hardy s'explique sur son faux départ à cause de François Hollande.