Françoise Hardy s'explique sur son faux départ à cause de François Hollande

Publié à 16h22, le 28 octobre 2012 , Modifié à 18h04, le 31 octobre 2012

Françoise Hardy s'explique sur son faux départ à cause de François Hollande
(Maxppp)

"Je paie 40 000 euros d'ISF par an. Si Hollande le multiplie par trois, qu'est-ce que je fais ? Je suis à la rue. Je comprends les gens qui quittent le pays à cause des impôts". C'est la petite phrase qu'avait tenue Françoise Hardy pendant la campagne présidentielle, au mois d'avril,à Paris Match et qui avait fait grand bruit. 

> A noter, trois jours plus tard, Françoise Hardy revient sur Télérama.fr sur son positionnement politique. "Je suis plutôt centriste", déclare la chanteuse.

  

La chanteuse avait évoqué la possibilité de s'exiler. "Je vais d'ailleurs être obligée de déménager, de quitter Paris à cause de l'ISF", déclarait-elle, envisageant un exil : "Londres est une des deux villes avec New York où je pourrais envisager de vivre".

Dans le Journal du dimanche du 28 octobre, elle revient sur ses propos. Elle ne les dément pas et les confirme en justifiant que "c'était du off". "J'ai été consternée de les voir publiés", précise l'artiste. 

Françoise Hardy explique qu'un tel départ aurait été, de toutes façons, impossible pour elle :    

Comment pourrais-je lâcher Paris, qui est mon bocal, et les quelques amis qui me restent ? Et mon fils Thomas qui vit là, même s'il est toujours en vadrouille ? (...) A près de 70 ans et avec tous mes soucis de santé, même aller en Corse me pose problème. Alors vivre ailleurs ! Il me faudrait être très riche pour emmener mes cliques et mes claques. Or je ne suis que privilégiée .

La chanteuse a fait part à plusieurs reprises de sa crainte de la pression fiscale que pourrait lui imposer la politique de François Hollande.  "Je suis si peu certaine de pouvoir payer mes impôts et mes charges avec un revenu hypothétique de 150.000 euros par an, que je cherche à déménager d’un grand appartement pour un appartement beaucoup plus petit", avait raconté Françoise Hardy à Challenges

  

Pendant la campagne, François Hollande avait eu l'occasion de lui répondre : 

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