Geneviève Fioraso a qualifié de "minable" les informations relayées par Atlantico, et pointé du doigt ses opposants locaux : "Ces informations sont initiées par l'UMP Isère".
Lundi 28 mai, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a été mise en cause par le site Atlantico qui lui reprochait son ancien poste de "cadre dirigeant dans une société dont la gestion hasardeuse a privé certaines universités de fonds qui leur étaient destinés".
"C'est une histoire qui ressort à chaque élection".
Fioraso : "Ces informations sont initiées par l’UMP Isère"
Mise en cause lundi 28 mai 2012, par le site Atlantico qui reprochait à Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, d'avoir été "cadre dirigeante dans une société dont la gestion hasardeuse a privé certaines université de fonds qui leur étaient destinés" dément ce qu'elle qualifie de "rumeurs".
Et pointe du doigt des informations "infondées initiées par l’UMP Isère".
C'est une histoire qui ressort à chaque élection.
C'est minable.
Si elle a bien été salariée de Corys S.A, elle explique ne pas avoir fait partie de son conseil d'administration :
J’ai bien assuré des fonctions de cadre de direction salarié à la société Corys, start-up du CEA spécialisée dans la réalisation de simulateurs de formation dans le secteur de l’énergie et des transports, de juillet 1989 à juin [1995], je n’ai jamais fait partie du Conseil d’Administration de cette société [...]
...contrairement à ce qu'écrit Atlantico.
Ayant quitté l’entreprise à la mi-1995 […], je ne peux en aucun cas être associée aux difficultés qu’elle a connues en 1997 et aux conditions dans lesquelles s’est opéré son dépôt de bilan.
Le Lab expliquait lundi 28 au matin, que l'affaire était déjà évoquée sur internet en 2007.
La ministre l'affirme :
Je regrette la facilité avec laquelle sont reprises des rumeurs visant à salir la réputation d’une personne engagée dans la vie publique en période électorale ainsi que celle d’une PME [...]
Depuis, Atlantico a tempéré ses propos, pointant "le passé entrepreneurial de la ministre" qui ressurgissait plutôt que l'accusant d’avoir détourné des fonds destinés à des universités.