Gérard Longuet estime que l'Algérie "ravive une plaie entre nos compatriotes"

Publié à 17h07, le 01 novembre 2012 , Modifié à 17h20, le 01 novembre 2012

Gérard Longuet estime que l'Algérie "ravive une plaie entre nos compatriotes"
Gérard Longuet dans la Meuse en avril 2012 (Maxppp).

Gérard Longuet continue de s'expliquer. Sur France Inter ce jeudi, l'ancien ministre de la Défense est revenu sur son bras d'honneur fait en fin d'émission sur Public Sénat. Le sénateur répète que ce geste est une réponse à une demande de l'Algerie pour que la France reconnaisse les "crimes" du colonialisme. 

Il s'explique et précise pour sa pensée. Pour lui, Alger "ravive une plaie entre nos compatriotes". Précisant : "nos compatriotes pieds-noirs, qui ont l'impression d'être collectivement jugés et condamnés, et nos compatriotes métropolitains qui se disent: qu'est ce que c'est que ces gens qui étaient au fond des criminels". 

"C'est un sujet sensible pour moi", glisse l'ancien ministre qui, loin de s'excuser ou de revenir sur son geste, vise l'attitude de l'Algérie. "Je pense que ce type d'initiative affaiblit notre pays et oppose les Français les uns contre les autres", poursuit-il. 

Sur le plateau de Public Sénat, Gérard Longuet venait d'apprendre la demande d'un ministre algérien, exigeant "une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français". 

Il est aussi revenu sur la reconnaissance par François Hollande du "massacre" du 17 octobre 1961. "Il a repris les thèses de l'extrême de gauche de l'époque" lance-t-il. Gérard Longuet remet en question les propos du président de la République : 

Pendant les 14 ans de François Mitterrand et les 5 ans de Lionel Jospin il n'y a eu aucune commission d'enquête, aucun approfondissement, les chiffres qui sont évoqués n'ont jamais été confirmé par une expertise. 

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