Glavany : "Quand on sait ce dont Royal est capable, on a de l'indulgence pour Trierweiler"

Publié à 19h00, le 06 août 2012 , Modifié à 19h04, le 06 août 2012

Glavany : "Quand on sait ce dont Royal est capable, on a de l'indulgence pour Trierweiler"
(Maxppp)

La victime du conflit socialiste de La Rochelle, c'est lui, assure Jean Glavany dans les colonnes de Marianne. Le député des Hautes-Pyrénées estime qu'il est un dommage collatéral du duel socialiste entre Ségolène Royal et Olivier Falorni, lors des dernières élections législatives à La Rochelle.
L'ancienne candidate à l'élection présidentielle cible très directement son camarade Jean Glavany. Juste après sa défaite, elle avait déjà mis en évidence l'amitié du député avec le directeur de campagne d'Olivier Falorni : "Je remarque que Jean Glavany est très ami avec le directeur de campagne du dissident, [Olivier Falorni]. Que voulez-vous… J’ai dérangé tous leurs petits arrangements". 
"Je ne me suis occupé de rien", répond Jean Glavany dans Marianne. "Je n'ai jamais dîné avec Falorni !", précise-t-il. Le député des Hautes-Pyrénées déplore l'influence de la présidente de la région Poitou-Charentes : "cette femme a une influence incroyable ! Pour elle, je ne devais pas parvenir au perchoir". 

Après les élections, Jean Glavany s'est effectivement présenté à la présidence de l'Assemblée national. Mais en vain. Selon lui, il est une victime de l'influence de Ségolène Royal, qu'il égratigne au passage : "Quand on sait ce dont Ségolène Royal est capable, on a de l'indulgence pour Valérie Trierweiler".
Il était pourtant convaincu de parvenir à la battre lors de l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale. En vain. Il a été battu par Claude Bartolone. "Je ne lui en veux pas, c'est au pouvoir que j'en veux", lance Jean Glavany. "Mon drame, c'est que Ségolène a été battue à la Rochelle. Si elle avait été élue, j'aurais eu toutes les chances, contre elle, d'accéder au perchoir".

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