Jean-Marc Governatori est de ceux qu’on appelle les “petits candidats”. Pas de mandat, peu d’exposition médiatique et les plus grandes difficultés à obtenir les parrainages pour se présenter à l’élection présidentielle.
Le secrétaire national de l’Alliance écologiste indépendante dit stop. Il n’en peut plus. Au Nouvel Observateur, Jean-Marc Governatori se dit victime d'un double verrou et entame une grève de la faim au pied du siège du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
“Jusqu’à ce que l’équité en matière d’accès aux médias soit enfin respectée …”
Je suis contraint de faire une grève de la faim jusqu'au vendredi 16 mars, date du dépôt des parrainages pour la présidentielle.
Jean-Marc Governatori veut se faire remarquer. C’est l’objet principal de sa démarche. Le candidat de l’Alliance écologiste indépendante entre dès mardi en grève de la faim. C'est ce qu'il annonce dans une tribune au Nouvel Observateur. Son combat ? Se faire davantage entendre dans les médias et que “l’équité soit respectée pour l’ensemble des candidats”.
Il se dit victime d’un double verrou. D’abord celui des parrainages, dont le candidat écolo assure qu’il est la cause d’un manque de “pluralisme politique”. Ensuite celui des médias, dont il se sent "blacklisté".
Je camperai au pied du siège du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à partir de ce mardi à 16h30 et jusqu’à ce que l’équité en matière d’accès aux médias soit enfin respectée pour l’ensemble des candidats.