Nouvelle proposition de la Droite forte de Guillaume Peltier et Geoffroy Didier : organiser une fête annuelle pour célébrer l'UMP. Le médiatique duo se verrait bien organiser un rendez-vous annuel autour de leur mouvement politique.
Selon les informations de Paris-Match, leur idée est de mettre en place cette fête le premier samedi de juillet, chaque année. Nom de code : Fête de la violette.
Guillaume Peltier explique au Lab qu'il souhaite organiser "le pendant historique et politique de la Fête de la Rose". Un modèle à suivre, du moins sur la forme, estime-t-il :
Cela n'est pas une fête politique pure, il y a aussi le côté festif. La fête de la rose donne une image extérieure, sur la forme, plutôt apaisante, de rassemblement.
Pourquoi appeler cet événement, la Fête de la violette ? Pour plusieurs raisons, indique le secrétaire national de l'UMP chargé des études d'opinion et des sondages. Tout d'abord, en opposition au PS et à la "rose qui pique" :
C'est une belle réponse à la rose qui pique.
La violette symbolise le rassemblement, elle pousse sur tous les continents et partout en Europe.
Quand elle est bleue, elle évoque la fidélité, la fidélité à nos convictions.
Mais il y a aussi un message politique, puisqu'à une époque, c'était le signe de ralliement des bonapartistes.
L'objectif est "d'occuper l'espace", admet-il."Le PS a la Fête de la rose et l'université d'été de La Rochelle, deux événements bien identifiés. Il faudrait qu'on puisse organiser un événement fort pour faire le bilan de l'année et présenter les perspectives", affirme le dirigeant de la Droite forte.
"Mais ça reste une proposition", tempère celui qui agace parfois au sein de sa famille politique :
On aimerait avoir un rendez-vous pour la droite républicaine française, à un moment dit creux de l'année, pour avoir une rencontre apaisante, dans un esprit de rassemblement.
Guillaume Peltier imagine très bien l'événement dans sa région, le Centre."On aimerait qu'elle soit associé à un lieu", signale-t-il, à l'image de l'université d'été de La Rochelle pour le Parti socialiste. "Je suis très attaché à la Sologne", lâche-t-il en évoquant l'idée d'une "fête rurale, champêtre, pour parler politique mais aussi dans un esprit festif".
Une première édition en 2013 lui paraît difficile. "On ne souhaite pas parasiter le nouveau vote interne de septembre", prévient-il.
Mais il a aussi un autre projet de rendez-vous festif. Il aimerait fêter le 1er mai, célébrer le travail, comme l'avait fait Nicolas Sarkozy au Trocadéro à l'occasion de sa dernière campagne présidentielle. "Mais au niveau logistique, c'est beaucoup plus compliqué", regrette Guillaume Peltier.