L'un est un proche de Nicolas Sarkozy et a été nommé à la direction générale d'EDF en novembre 2009. L'autre a été directeur de cabinet de Martine Aubry et dirige la SNCF depuis février 2008. Dans un "confidentiel" de ce 17 août, Le Parisien affirme "de source bien informée" que le premier, Henri Proglio, pourrait bien se faire détrôner par le second, Guillaume Pépy.
Dans le mercato des patrons d'entreprises publiques, c'est en effet le chef d'Etat qui décide des nominations. François Hollande candidat avait promis de ne pas lancer une chasse aux sorcières parmi les hauts fonctionnaires et les patrons d'entreprises publiques, à deux exceptions près. Et Henri Proglio en faisait partie.
Avant son poste, c'est sa rémunération qui a été visée : celui qui touche actuellement 1.3 millions d'euros par an aurait dû se limiter à 450.000 euros annuels, comme le veut le gouvernement. [un décret plafonne le montant des revenus des dirigeants d'entreprises publiques].
Sans EDF, Henri Proglio ne se retrouverait pas au chômage pour autant. "HP pourrait se voir proposer comme lot de consolation la présidence de Thales", précise Le Parisien. Le groupe est un des leaders mondiaux sur les marchés de l'aéronautique et de l'espace, mais aussi de la défense et de la sécurité.
D'autres rumeurs le placent au contraire à la tête ... de la SNCF.