C’est un nouveau sniper qu’a le PS. Et il ne s’agit pas d’un *simple* porte-parole. Depuis août, Le Lab a remarqué que le Premier secrétaire du PS s’était transformé en "Harlem Petites Phrases Désir".
A l’approche des municipales, alors que le Front de gauche est divisé quant à l’hypothèse de nouer des accords électoraux avec le parti de la rue de Solférino, Harlem Désir a appelé à l’unité de la gauche.
Et s’en est de nouveau pris à Jean-Luc Mélenchon d’une formule ciselée, estimant que l’ancien candidat à l’Elysée finirait schizophrène s’il persiste dans ses invectives et ses formules assassines.
Ainsi a-t-il déclaré à la tribune des journées parlementaires du PS à Bordeaux, ce mardi 24 septembre :
Jean-Luc Mélenchon devrait savoir que l’équation est simple. La multiplication des insultes à l’égard de la gauche égale la division de la gauche. Il divise même le Front de gauche.
Et un jour, s’il continue, il finira seul devant son miroir.Et Jean-Luc invectivera Mélenchon.Donc, ça suffit le dénigrement.
Auparavant, Harlem Désir avait assuré qu’il était possible pour le parti majoritaire de "resserrer les liens" avec ses partenaires, écologistes et communistes. Mais sous conditions.
Eviter les noms d’oiseaux ou les ultimatums qui ne menacent rien d’autre que l’unité de la gauche.
Et, dernière pique à Jean-Luc Mélenchon, désormais assimilé à un menteur, Harlem Désir a insisté :
Ne laissons personne dire que nous ne menons pas une politique de gauche. Ceux qui disent cela ne disent pas la vérité.
Jamais avare de sortie contre François Hollande ou le PS, ce mardi, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau comparé le chef de l'Etat... à un dindon.