Ségolène Royal charge le gouvernement sur les hausses des tarifs de l'électricité. Les Français sont "un peu pris en otage", estime la vice-présidente de la Banque publique d'investissement (BPI), dans l'émission #DirectPolitique, diffusée sur Ouest-France.fr et Linternaute.com et datant du 9 juillet.
Tard lundi soir, le ministère de l'Energie avait annoncé deux haussses successives : 5% ce 1er août, même augmentation l'an prochain.
Ce qui fait tonner la présidente PS de Poitou-Charentes :
"Je ne suis pas favorable. Je trouve que ça manque de transparence. Que les gens sont pris un peu en otage par cette hausse d'électricité.
"
Elle cible EDF :
"Il faut contrôler les investissemnets d'EDF. Savoir pourqoi est-ce que l'électricité augmente de cette façon là. EDF est en situation de monopole. Donc c'est vrai que du coup, c'est plus facile pour eux d'augmenter l'électricité. Et en contrepartie, il faut un contrôle et une transparence pour les consommateurs sur la raison de l'augmentation de l'électricité. Et aujourd'hui, cette transparence manque.
"
Le lendemain, sur le plateau de Politique Matin sur LCP, Ségolène Royal a également pointé du doigt le train de vie des entreprises publiques et les salaires versés à ses dirigeants. Visant spécifiquement EDF, elle a déclaré :
"Moi, j’aimerais qu’on pose le problème de la diminution du train de vie des entreprises publiques et de la limitation des salaires des grands dirigeants qui sont versés. Parce qu'il faut aussi des économies de fonctionnement pour que ces dépenses ne se traduisent pas par une augmentation des tarifs.
"
Dernier conseil de l'ancienne ministre de l'Ecologie :
"Il faut accélérer sur les énergies renouvelables.
"
Compris, Jean-Marc Ayrault ?
Jérémy Gabert