EN SE RASANT - Le New York Times consacre le 9 juillet un portrait à Arnaud Montebourg, le "grand et élégant" ministre du Redressement productif, selon les termes de la journaliste. Dedans, le troisième homme de la primaire socialiste ne cache pas ses ambitions. Y compris présidentielles.
Le New York Times le cite ainsi :
J'ai échoué la première fois, ça ne veut pas dire que j'échouerai la deuxième.
Depuis les primaires, le ministre n'a pas l'habitude de s'étaler publiquement sur d'éventuelles ambitions présidentielles. Il n'oublie jamais en revanche pas de souligner le poids politique que la compétition de 2011 lui a donné, en arrivant troisième avec 17% des voix et en devenant ainsi l'arbitre entre Martine Aubry et François Hollande.
Lors de sa presque démission en décembre 2012, il avait ainsi rafraichi la mémoire de François Hollande : "Ce n'est pas le ministre qui te parle, c'est le troisième homme de la primaire, sans lequel tu ne serais pas là."
Au gouvernement, un autre homme de la primaire, arrivé avant-dernier, cache moins ses ambitions. Avant la nomination de Jean-Marc Ayrault, mais aussi après, Manuel Valls fait régulièrement connaitre ses aspirations pour Matignon.
BONUS TRACK
Le New York Times chute sur l'avis d'Arnaud Montebourg quant au possible retour de Nicolas Sarkozy. "Peut-il revenir ?", lui demande la journaliste. Réponse du ministre :
Peut-être. Peut-être avec des menottes.