Henri Guaino : "Ce n'est pas le Front national qui est la marraine de mon fils !"

Publié à 09h33, le 26 juillet 2012 , Modifié à 09h33, le 26 juillet 2012

Henri Guaino : "Ce n'est pas le Front national qui est la marraine de mon fils !"
(Maxppp)

C'est un Henri Guaino excédé qui s'est expliqué ce 26 juillet sur ses liens d'amitié avec Tamou Soula, candidate Front national aux législatives et marraine de son fils.

Invité de France Inter, il s'est exclamé : "Ce n'est pas le Front national qui est la marraine de mon fils !" avant de préciser qu'il assumait tout à fait ses amitiés. "Ca n'a rien à voir avec mes positions politiques !", a-t-il conclu.

  1. "Je ne renierai pas mes amis pour des raisons de ce genre"

    Sur France Inter

    Ce n'est pas le Front national qui est la marraine de mon fils!

    C’est quelqu'un qui, à l’époque, n’était pas au Front national, n'était pas candidate du Front national et qui est une amie de longue date.

    Mais qu’est ce que ça vient faire dans le débat public ? Je vais devoir choisir mes amis en fonction des anathèmes du débat public ?!

    Invité de France Inter ce 26 juillet, Henri Guaino a été interrogé sur ses liens avec Tamou Soula, candidate FN aux élections législatives et marraine de son fils. La veille, le Canard Enchaîné mettait en avant cette amitié, précisant que le baptême avait eu lieu le 4 décembre 2011.

    Henri Guaino se scandalise donc que ces liens apparaissent dans le "débat public" pour lui être reprochés :

    On va me demander de renier des amis parce qu'elle a fait des choix qui ne sont pas les miens ? Mais c’est invraisemblable ! Dans quelle société on vit ?

    Non, je ne renierai pas mes amis pour des raisons de ce genre.

    J’assume mes amitiés, ça n’a rien à voir avec mes positions politiques !

    Tamou Soula s'est présentée dans la 12e circonscription du Pas-de-Calais avec un autre prénom. [Elle explique ici que ce changement date de 2006, lorsqu'elle s'est convertie au catholicisme]. C'est sous celui de "Charlotte" qu'elle a recueilli 43% des voix au second tour contre Nicolas Bays.

    Son passage au FN remonte à 2011. Auparavant, la quarantenaire était une militante RPR tendance Philippe Séguin. Atlantico explique qu'elle a été secrétaire particulière de François Fillon entre 2003 et 2005 puis collaboratrice de Philippe Douste-Blazy au ministère des Affaires étrangères de 2005 à 2007.

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