BIS - Néo-député et candidat à la présidence de l’UMP, Henri Guaino persiste et jette un regard critique sur l’utilisation faite par les hommes politiques du réseau social Twitter. Il estime par ailleurs que la bataille pour l’UMP risque d’être "un déni de démocratie".
"Ce sera évidemment un déni de démocratie"
Lundi 3 septembre, Henri Guaino a annoncé son intention de briguer lui aussi la présidence de l’UMP . Une sortie du bois tardive qui a fait réagir le député de la Droite populaire, Lionnel Luca.
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"Quand on a rien à dire, et qu'on veut faire parler de soi pour être au 20h des télés et dans les radios du matin, on est candidat à la présidence de l’UMP!", balançait, lundi soir, sur twitter, l’élu des Alpes-Maritimes, attaquant frontalement la déclaration de candidature de l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy.
"Interrogé mardi matin sur Europe 1 sur cette charge, Henri Guaino a estimé, pour sa défense :
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Ca vaut pour tous les candidats. Le tweet, ça rend fou les hommes publics. Je persiste.
"Il persiste car, en juin, l'élu des Yvelines déclarait déjà, à propos du tweet polémique de Valérie Trierweiler :
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Twitter, ça rend fou, surtout pour les hommes publics. On devient très fragile, très vulnérable en se livrant à cet exercice.
"Quant à sa course contre la montre pour récolter les presque 8000 parrainages nécessaires pour concourir, Henri Guaino pense que "les autres candidats déclarés n’ont pas beaucoup avancé" non plus.
Et Guaino de critiquer une nouvelle fois la bataille "entre soi" qui s’annonce entre Jean-François Copé et François Fillon :
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C’est de toute façon trop tard dans une élection de ce genre dans la mesure où tout est verrouillé. S’il n’y a que deux candidats, ce sera évidemment un déni de démocratie.
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