"Peut être que M. Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ?" Le discours du chef de l'Etat concernant la rafle du Vel' dHiv "scandalise" Henri Guaino, nouveau député et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.
Sur le plateau de BFMTV, ce lundi 23 juillet, il a expliqué que "ce qui a été commis au moment de la rafle du vel d’hiv est une abomination [...] Mais la France, qu’est ce qu’elle a avoir avec cela ?"
"Peut-être que Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ?"
Sur bfmtv.com
Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, est en désaccord avec François Hollande, concernant la rafle du Vel' d'Hiv. Si pour le second, la France est responsable, pour le second ce n'est pas le cas, car la France "n'était pas à Vichy, mais à Londres". C'est ce qu'a avancé Henri Guaino sur BFM TV ce lundi 23 juillet :
Ce qu’a dit M. Hollande de façon beaucoup plus claire, hier [dimanche 22 juillet, ndlr], personnellement, me scandalise.
Ma France n’était pas à Vichy, elle était à Londres depuis le 18 juin.
Dimanche 22 juillet, le chef de l'Etat a affirmé que la rafle commise les 16 et 17 juillet 1942 était "un crime commis en France, par la France" - se démarquant ainsi de la position de François Mitterrand, qui n'a pas reconnu la responsabilité du pays pendant son mandat.
Le Parisien explique, dans un article mis en ligne le 22 juillet, que François Mitterrand, comme Charles de Gaulle, "estimaient qu'il n'y avait eu, durant l'occupation allemande, qu'une seule France légitime, celle de la France libre".
Pour le nouveau député des Yvelines, donc, la France était à Londres dès le 18 juin. Et explique :
Ce qui a été commis au moment de la rafle du Vel' d’hiv est une abomination, était une horreur. Ce qui l’ont fait doivent être condamnés durement au tribunal de l’Histoire.
Mais la France, qu’est ce qu’elle a avoir avec cela ?
Et avance :
La France, La France, la patrie des droits de l’homme, la France libre, la France combattante, les résistants qui sont morts au Vercors [...] est-ce que c’est les respecter ? Est-ce que c’est leur rendre l’hommage qu’on leur doit ?
Peut être que M. Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ?
Ce n'est pas ma France.