Hervé Mariton estime que l'Etat devrait se désengager du capital de Renault

Publié à 12h16, le 19 février 2014 , Modifié à 12h20, le 19 février 2014

Hervé Mariton estime que l'Etat devrait se désengager du capital de Renault
Hervé Mariton (Maxppp).

C'est le moment de sortir du capital de Renault. Tel est l'avis d'Hervé Mariton, invité ce 19 février sur France Inter. Interrogé sur l'entrée de l'Etat au capital de PSA , autre constructeur automobile français, aux côtés du chinois Dongfeng, le député UMP de la Drôme en profite pour expliquer qu'il serait bon que l'Etat ne soit plus actionnaire de Renault :

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Je n’ai par ailleurs pas d’objection idéologique systématique à la présence de l’Etat dans une entreprise, ça peut d’avérer utile et nécessaire, c’est le cas s’agissant de PSA aujourd’hui.

Mais il faut ensuite assumer aussi qu’il y ait respiration, l’Etat a vocation à ne pas rester trop longtemps.

De même que l’Etat pourrait aujourd’hui, y compris pour contribuer au désendettement du pays, céder – le contexte économique y est plutôt favorable – céder un certain nombre de participations, par exemple chez Renault.

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Si l'Etat français détient à l'heure actuelle 15% du capital de Renault - et s'apprête à entrer dans celui de PSA Peugeot Citroën à hauteur de 14% - Hervé Mariton estime que cela n'est plus nécessaire, ni même intéressant, contrairement au cas de PSA :

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Je pense que ça n’a pas d’utilité stratégique aujourd’hui et que l’Etat, dans un rythme intelligent - il faut le faire de manière compatible avec la stratégie de l’entreprise et l’état des marchés – pourrait en effet se désengager. Je suis favorable à une approche pragmatique de respiration.

Il y a un besoin aujourd’hui de capitalisation de PSA, dont acte. J’approuve. Il y a une possibilité de se désengager chez Renault, il faut le faire.

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