C'est le moment de sortir du capital de Renault. Tel est l'avis d'Hervé Mariton, invité ce 19 février sur France Inter. Interrogé sur l'entrée de l'Etat au capital de PSA , autre constructeur automobile français, aux côtés du chinois Dongfeng, le député UMP de la Drôme en profite pour expliquer qu'il serait bon que l'Etat ne soit plus actionnaire de Renault :
"Je n’ai par ailleurs pas d’objection idéologique systématique à la présence de l’Etat dans une entreprise, ça peut d’avérer utile et nécessaire, c’est le cas s’agissant de PSA aujourd’hui.
Mais il faut ensuite assumer aussi qu’il y ait respiration, l’Etat a vocation à ne pas rester trop longtemps.
De même que l’Etat pourrait aujourd’hui, y compris pour contribuer au désendettement du pays, céder – le contexte économique y est plutôt favorable – céder un certain nombre de participations, par exemple chez Renault.
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Si l'Etat français détient à l'heure actuelle 15% du capital de Renault - et s'apprête à entrer dans celui de PSA Peugeot Citroën à hauteur de 14% - Hervé Mariton estime que cela n'est plus nécessaire, ni même intéressant, contrairement au cas de PSA :
"Je pense que ça n’a pas d’utilité stratégique aujourd’hui et que l’Etat, dans un rythme intelligent - il faut le faire de manière compatible avec la stratégie de l’entreprise et l’état des marchés – pourrait en effet se désengager. Je suis favorable à une approche pragmatique de respiration.
Il y a un besoin aujourd’hui de capitalisation de PSA, dont acte. J’approuve. Il y a une possibilité de se désengager chez Renault, il faut le faire.
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