Hervé Morin sur le mariage Borloo-Bayrou : "nous avons besoin de construire une bande de copains"

Publié à 10h31, le 27 septembre 2013 , Modifié à 11h12, le 27 septembre 2013

Hervé Morin sur le mariage Borloo-Bayrou : "nous avons besoin de construire une bande de copains"
(iTélé)

Le mariage entre l'UDI de Jean-Louis Borloo et le Modem de François Bayrou est sur les rails. Et Hervé Morin, député et président du conseil national de l'UDI a théorisé sur le rapprochement entre les deux mouvements ce vendredi 27 septembre sur iTélé

Pour lui, ce n'est pas uniquement l'alliance entre deux hommes. C'est aussi une "bande de copains" qu'il faut construire : 

Nous considérons que ce que nous avons besoin de construire c'est une équipe, c'est une bande de copains. Ce sont des hommes et des femmes qui sont heureux d'être ensemble et qui décident de porter un projet et qui sont assez nombreux et solides pour apparaitre comme crédibles.

Depuis quelques semaines François Bayrou s'est réouvert la voie d'une alliance avec le centre-droit, parlant d'une "opposition constructive et déterminée". Résultat, le patron de l'UDI parle lui d'une "charge écrite et engageante", rendue publique mi-octobre, qui pourrait symboliser le contrat de mariage.  

"On va d'abord créer une structure légère parce qu'il faut qu'on apprenne à revivre ensemble", indique l'ex-ministre de la Défense. "Et pourquoi pas reconstruire cette famille qui était hier l'UDF, une famille de centre-droit". 

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En revanche, Hervé Morin refuse d'y voir un attelage pour 2017. "Si c'est déjà ça la question on va vers l'échec", lance-t-il considèrant qu'il n'est pas encore question de trouver un candidat.

Le système démocratique impose d'avoir un candidat si on veut peser, si on veut compter et porter une alternance ou une alternative. Cette alternative il faut d'abord la construire par un projet collectif. Et j'entends bien d'abord et avant tout que ce projet collectif nous amène à être les modernes dans un monde d'archaisme politique. 

Invité de France 2 ce vendredi 27 septembre, François Bayrou martèle qu'il est "un opposant". Confirmant ainsi le virage adopté depuis début septembre et son glissement vers le centre-droit, même si lui préfère dire que c'est l'UDI qui retrouve l'indépendance du Modem.

Regretter son vote François Hollande à la présidentielle ? Non, mais François Hollande estime que les "rendez-vous ne sont pas tenus". 

La politique de François Hollande ne répond pas aux problèmes du pays. 

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