Hollande à Dijon : Rebsamen assure le service après vente en fustigeant la méthode Sarkozy

Publié à 09h28, le 12 mars 2013 , Modifié à 09h36, le 12 mars 2013

Hollande à Dijon : Rebsamen assure le service après vente en fustigeant la méthode Sarkozy
François Rebsamen en duplex depuis Dijon sur LCI le 12 mars 2013 (images LCI)

SAV -"Je sais que vous n'allez garder que ça". Lundi, pour le premier jour de déplacement de François Hollande à Dijon, le sénateur-maire de la ville et proche du président, François Rebsamen, a assisté, impuissant, au mécontentement de certains citoyens et à leur exfiltration par le service de sécurité. Et comme il l'avait prédit, c'est cette image qui est restée.

Résultat, l'inhabituelle exposition médiatique de François Rebsamen ce mardi dans les matinales lui a surtout servi à faire le service après vente du passage du président.

En duplex sur LCI comme sur France Inter, le sénateur a entrepris de faire passer un message positif :

Je ne veux pas m’y attarder mais l’accueil a été un véritable bain de foule  pour le président de la République. Je regarde la presse locale que j’ai ici : "Bain de foule du président de la République" .

Il y a eu effectivement quelques olibrius qui ont hurlé mais sinon ça a été un vrai moment de bonheur. (...)

Moi je dis, ne nous attardons pas sur ces images. C’est effectivement regrettable qu’on se cristallise là-dessus alors qu’il y avait plusieurs centaines de personnes qui étaient là spontanément, soit pour se faire prendre en photo, soit saluer, soit encourager le président.

Surtout, François Rebsamen a réussi à opposer François Hollande à ... Nicolas Sarkozy. Mot d'ordre : s'il y a eu "quelques olibrius" c'est parce que - contrairement aux déplacements de l'ex-président - la foule était autorisée à interpeller François Hollande.

Le sénateur ajoute que, sous l'ère de Nicolas Sarkozy, seuls les militants UMP pouvaient venir lors de ses déplacements. Ce que n'a pas souhaité faire François Hollande, assure-t-il.

D'abord sur LCI :

[Il y a] des personnes qui hurlaient de manière manifestement violente à quelques mètres de lui. Car, à la différence de Nicolas Sarkozy, il n’y a pas de barriérage.

Il ne faut pas sa carte de l’UMP pour aller rencontrer le président ...

Puis sur France Inter :

Ils étaient heureux de le voir, contents. Quelques-uns ont houspillé, c’est normal, il n’y avait pas de protection particulière, pas de barriérage.

C’est un déplacement qui ne ressemble pas à ceux que faisaient Nicolas Sarkozy précédemment.

Chose amusante au même moment sur Canal Plus, Nadine Morano mettait elle-aussi en opposition les déplacements de Nicolas Sarkozy et ceux de François Hollande, assurant que son président à elle ne se faisait pas "chahuter".

"On enlevait les personnes indésirables", lui fait alors remarquer la journaliste. Réponse de Nadine Morano :

Non, certainement pas. J’ai participé en tant que ministres à beaucoup de déplacements et je n’ai pas vécu cette atmosphère que j’ai vu hier sur les écrans de télé.

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