Hollande : le pragmatisme avant tout

Publié à 16h36, le 27 janvier 2012 , Modifié à 17h07, le 27 janvier 2012

Hollande : le pragmatisme avant tout
François Hollande à l'émission "Des paroles et des actes" le jeudi 26 janvier 2012 (Maxppp).

Dans l’émission Des paroles et des actes, François Hollande a été mis face à des idées mises en place par Nicolas Sarkozy : service minimum, immigration choisie, peines plancher. Et le candidat PS ne compte pas revenir sur ces mesures pendant son mandat. Il ne les a pas toujours partagées mais ne fera pas machine arrière. Comme la droite avec les 35 heures : au sommet de l’Etat, c’est le pragmatisme avant tout. Le Lab revient sur ses propositions.

  1. Service minimum, le discours de la méthode

    Sur le service minimum, François Hollande est resté sur les positions qu’il avait adopté en 2007. Il n’est pas franchement hostile aujourd’hui à cette idée mais elle doit résulter d’une discussion entre syndicats et patronat. Il était opposé à cette mesure à l’époque, mais, vu que la loi "marche", il ne la retirera pas, mais compte modifier le point sur les entreprises privées.

    Voici ce qu’il disait en 2007 :

  2. Avec l’immigration, Hollande joue sur les mots

    Sur Saphirnews

    Sur ce point, François Hollande s’est recentré sur la France. Alors qu’il parlait de s’axer : "sur le co-développement et la co-définition d'une politique migratoire entre les pays" à Rabat en 2006, il estime aujourd’hui que le parlement doit décider chaque année du nombre d’immigrés "pour des raisons de strictes besoins économiques".

    Si le parlement décide seul, on en déduit que cette immigration est calquée sur les besoins de la France uniquement. Est-ce là une conséquence de la crise ? Lors de son passage chez France 2, il n’était donc pas totalement opposé au concept d’immigration choisir mais préfère parler d’immigration "intelligente".

  3. 35 heures : la droite est aussi pragmatique

    Sur Le Point

    François Hollande n’est pas le seul à se montrer pragmatique face aux mesures prises par le parti opposé. Nicolas Sarkozy a aussi du avouer qu’un retour en arrière par rapport aux 35 heures était difficilement envisageable. Car une telle réforme risquerait, selon le Président, d’ "augmenter le coût du travail et risquerait d'entraîner une hausse du chômage". Un aveu peu connu du grand public

  4. Ce sujet se construit avec vous !

    Vous avez vu une video, un lien, un article susceptible d'enrichir ce sujet ? Collez le lien dans les commentaires, nous l'ajouterons à notre sélection !

Du rab sur le Lab

PlusPlus