30.000 exemplaires de plus. C'est la hausse réalisée par Le Point le 17 mai après avoir fait sa une sur François Hollande avec ce titre : "Fini de rire".
C'est aussi un des chiffres rapportés par Le Monde ce 6 septembre dans un article consacré au "Hollande bashing", cette façon pour un média de dénigrer systématiquement l'action du nouveau pouvoir en place. On y apprend que François Hollande n'est pas un président juteux pour la presse ... sauf lorsqu'on dit du mal de lui.
Exemple donc avec Le Point du 17 mai qui est passé de 85.000 exemplaires vendus à 115.000. Mais aussi avec Christophe Barbier de L'Express qui reconnaît que les unes anti-Hollande ont fait passer les ventes de 75.000 à 95.000 numéros par semaine. Au Nouvel Observateur, pourtant plus à gauche que les précédents, un journaliste confie : "Tous les titres qui cassent du sucre sur Hollande vendent mieux que les autres."
Et lorsqu'on parle du nouveau président sans médire ? Ca ne marche pas aussi bien. Comme nous vous l'expliquions ici, le personnage Hollande n'est pas vendeur. En se penchant sur les ventes en librairie cette fois, depuis le début de l'année, on s'aperçoit que les ouvrages consacrés au chef de l'Etat ont beaucoup moins de succès que ceux parlant de son prédecesseur : près de 96.000 exemplaires contre 160.000 pour Nicolas Sarkozy.
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