DÉMISSION - Il aura fallu quatre jours, pas un de plus, avant que Les Républicains ne s’interrogent publiquement sur la place de Ségolène Royal au gouvernement. Le 7 avril dernier, un audit a souligné la situation alarmante de l’ex-région Poitou-Charentes, dirigée à l’époque par l’actuelle ministre de l’Environnement.
Dans leur point presse du lundi 11 avril, Les Républicains ont tenu, en conclusion, à dire "un mot sur une ministre familière du coup de com’ et de l’occupation médiatique". Brigitte Kuster, porte-parole de LR, a rappelé "que François Hollande n’avait pas trouvé mieux que de nommer Madame Royal à la tête de la Banque publique d’investissement quand, par ailleurs, elle laissait une région avec des entreprises exsangues".
Et la maire du 17e arrondissement de Paris de dénoncer la "désinvolture" de Ségolène Royal :
"Quelle est cette désinvolture de Madame Royal ? A quel moment peut-on encore penser, au moment où il y a le discrédit des politiques, que c’est en toute impunité qu’on peut continuer d’être ministre après avoir laissé une région dans un état de faillite ? Nous posons la question : est-ce que Madame Royal a encore toute sa place au sein du gouvernement au vu de ce que nous apprenons jour après jour ?
"
.@brigitte_kuster : "@RoyalSegolene a-t-elle encore toute sa place au sein du gouvernement ?" #PoitouCharenteshttps://t.co/yJ3i2R5nM4
— les Républicains (@lesRepublicains) 11 avril 2016
Les Républicains n’ont visiblement pas été convaincus par l’explication de Ségolène Royal. Selon elle, les 132 millions d’euros d’impayés de la région Poitou-Charentes seraient en fait dû à un problème informatique, désormais résolu.