INFO LAB – Nicolas Sarkozy a reçu Anne Hidalgo, deux jours après l'éviction de NKM de la direction de LR

Publié à 17h33, le 17 décembre 2015 , Modifié à 17h41, le 17 décembre 2015

INFO LAB – Nicolas Sarkozy a reçu Anne Hidalgo, deux jours après l'éviction de NKM de la direction de LR
Anne Hidalgo et Nicolas Sarkozy au Parc des Princes. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

INFO LAB – C'est une drôle de coïncidence. Ou pas. Selon nos informations, Nicolas Sarkozy a reçu, ce jeudi 17 décembre, la maire PS de Paris Anne Hidalgo. Le rendez-vous s'est déroulé non pas au siège de Les Républicains mais dans les bureaux privés de l'ancien chef de l'État, rue de Miromesnil.

Du côté de la maire parisienne, on confirme la tenue de cet entretien. Officiellement, les deux ténors se sont rencontrés pour discuter de "l'avenir de la métropole du Grand Paris où la droite est majoritaire", explique au Lab un proche d'Anne Hidalgo.
 
Ce rendez-vous survient deux jours après l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction de Les Républicains et son remplacement, au poste de numéro 2 , par Laurent Wauquiez, plus raccord avec le boss sur la ligne à suivre au parti. Mais il n'y a aucun rapport entre les deux événements, assure-t-on au cabinet du maire :

 

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Cette rencontre n'a pas pu se tenir avant à cause des élections régionales. Et les conseillers métropolitains pour Paris ont été élus mardi.

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Un membre de la droite parisienne est plus circonspect quant à ce carambolage calendaire. "Cela faisait des mois qu'Anne Hidalgo voulait rencontrer Nicolas Sarkozy, ce que ce dernier refusait", dit-on au Lab.

Anne Hidalgo et Nicolas Sarkozy ont aujourd'hui une ennemie commune en la personne de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Cet été, la maire de Paris avait défendu un amendement prévoyant que les élections des représentants à la Métropole du Grand Paris se fassent arrondissement par arrondissement et que seuls les conseillers de Paris puissent voter. Ces derniers étant acquis à la majorité en place à l'Hôtel de Ville, les chances de NKM étaient *plutôt* minces. Ce que l'élue LR n'avait pas manqué de dénoncer en plein conseil de Paris , le 30 juin. Début août, le Conseil constitutionnel avait rejeté cet amendement . Et lundi 14 décembre, en réunion de groupe, Nathalie Kosciusko-Morizet a finalement annoncé qu'elle ne serait pas candidate à la présidence de la métropole.

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