MORANO VS BEDOS - Invitée des Grandes Gueules sur RMC ce 15 octobre, Nadine Morano est longuement revenue sur les insultes proférées par l'humoriste Guy Bedos à son encontre lors d'une représentation dans sa ville de Toul, où l'ancienne ministre est conseillère municipale d'opposition.
Et Nadine Morano estime qu'Aurélie Filippetti aurait dû intervenir.
Petit rappel du contexte. Guy Bedos était invité par la commune pour inaugurer une nouvelle salle municipale. La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a elle aussi inauguré la structure , sans pour autant assister au spectacle. Selon Nadine Morano, elle aurait dû prendre sa défense après avoir été qualifiée de "conne" et de "salope" par l'humoriste :
"La ministre de la Culture était présente, a coupé le ruban pour l’inauguration de cette nouvelle salle municipale, elle n’est pas restée au spectacle mais enfin elle était au courant puisque le lendemain elle était à Nancy ! Elle pouvait avoir une réaction !
Moi si on avait fait ça à une femme quelle qu’elle soit, j’aurais été de son côté.
"
Le 12 octobre déjà sur Twitter, l'ancien ministre interpellait Aurélie Filippetti:
@aurelifil avec Bedos hier : salope, conne. Choquante ministre de la culture qui ne condamne pas cautionne ses propos grossiers et machistes — Nadine Morano (@nadine__morano) October 12, 2013
Nadine Morano assure également que la municipalité socialiste de Toul a délibérément invité Guy Bedos pour lui nuire, notamment en vue de la campagne pour les municipales :
"C’est un choix politique délibéré de le faire parce qu’ils savaient que Guy Bedos est quelqu'un d’engagé très à gauche et qu’il a décidé de se faire Nadine Morano par sa vulgarité !
"
Nadine Morano ne compte pas renoncer à sa plainte contre l'humoriste pour injure publique.
Ce n'est pas la première fois que l'ex-ministre est en procès avec un humoriste. Lors des élections législatives, elle était en guerre avec Gérald Dahan après avoir été piégée par un canular téléphonique , l'imitateur s'étant fait passer pour Louis Aliot, numéro 2 du FN.
Sans aller jusqu'au procès, Nadine Morano est également une des premières politiques anti-Guignols de l'info .