Invité à parler sport, Nicolas Sarkozy plaide pour une refondation de l'ONU

Publié à 11h44, le 11 décembre 2012 , Modifié à 12h27, le 11 décembre 2012

Invité à parler sport, Nicolas Sarkozy plaide pour une refondation de l'ONU
Nicolas Sarkozy, le 11 décembre, à Doha. (BFMTV)

Pour sa toute première sortie publique depuis sa défaite ce mardi 11 décembre, Nicolas Sarkozy était au Qatar pour parler sport. L'ancien président français, invité par l'émir au Doha Goals, le sommet mondial du sport organisé par Richard Attias, a ainsi plaidé pour une adaptation des calendriers sportifs mais surtout pour une vision multipolaire du monde...à l'ONU : 

Il en va de la gouvernance du sport mondial comme de la gouvernance politique: les grands événements sportifs mondiaux ne peuvent plus être l'apanage des seules vieilles nations occidentales et industrielles. Je défends l'idée d'un meilleur partage de l'organisation des grandes manifestations sportives.

 

L'ancien président poursuit :

La géographie des grands événements internationaux fait partie intégrante de la réflexion que nous devons mener sur le rééquilibrage de la gouvernance mondiale.

Et le retraité le plus actif de la droite française de lancer à son auditoire, dont son ancienne femme, Cécilia Attias, présente dans la salle :

Qui peut comprendre par exemple, qu'aujourd'hui au 21e siècle, qu'il n'y ait pas un pays africain membre du conseil permanent du conseil de sécurité ?

Qui peut comprendre que pas un pays arabe, un milliard de musulmans dans la monde, ne soit membre permanent du conseil de sécurité ?

Que pas un pays d'Amérique latine, 450 M d'habitants, ne soit membre permanent du conseil de sécurité ?

Rappelant qu'il était président du Conseil européen lors des JO de Pékin en 2008, l'ancien chef de l'Etat a rappelé qu'il avait "refusé l'idée saugrenue du boycott des jeux Olympiques". "L'idée même de boycotter un quart de l'humanité m'a toujours semblé étranger", a-t-il raillé.

Sauf qu'en mars 2008, il ne l'excluait pas du tout en déclarant "toutes les options sont ouvertes" quand on l'interrogeait sur un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des JO à Pékin pour protester contre la situation au Tibet.

Du rab sur le Lab

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