MAMAN - "Je demande aussi le respect à l'égard d'une femme politique, le respect à l'égard d'une mère de famille dont les enfants entendent aussi ce qui est dit."
Lors de son meeting à La Rochelle, le 13 juin au soir, Ségolène Royal a vivement réagi au tweet de soutien de Valérie Trierweiler, destiné à son opposant Olivier Falorni.
En se posant comme une "mère de famille", l'ex-compagne du chef de l'Etat remet le personnel au coeur de la polémique. Et ce alors même que Valérie Trierweiler assure que sa prise de position était uniquement politique .
"Je ne suis pas un robot"
Sur Libération
"
Je n'ai pas voulu volontairement réagir hier car la violence du coup était trop forte et moi je n'ai pas le droit de me laisser abattre. Je n'ai pas le droit de dire des choses qui pourraient envenimer la situation, je n'ai pas le droit d'aller au-delà du discours politique.
Ce ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, que je ne suis pas touchée, je ne suis pas un robot.
Je demande aussi le respect à l'égard d'une femme politique, le respect à l'égard d'une mère de famille dont les enfants entendent aussi ce qui est dit.
"Ségolène Royal a réservé sa réaction au tweet de Valérie Trierweiler pour son meeting de La Rochelle, le 13 juin au soir. Une réaction qui ne laisse pas de place au doute: l'ex-compagne de François Hollande a vécu ce soutien comme une attaque personnelle.
"Je n'ai pas le droit d'aller au-delà du discours politique", assure-t-elle au début de son discours. Mais en évoquant son statut de "mère de famille", Ségolène Royal rappelle que les liens qui l'unissent au chef de l'Etat ne sont pas étrangers à l'affaire. Depuis son tweet, Valérie Trierweiler tente quant à elle de le faire passer pour une simple opinion politique .
Dans une interview pour Libération parue ce jeudi 14 juin, Ségolène Royal se cantonnait à l'aspect politique de la polémique:
"
En tant que femme politique, je demande à être respectée tout comme doit être respecté le soutien politique que m'apporte le président de la République en tant qu'unique candidate de la majorité présidentielle.
"