MALAISE - Polémique "démesurée" pour Valérie Trierweiler, énervement chez François Hollande. Après la polémique née du soutien de la première dame à Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal aux législatives, les médias reviennent sur les réactions du couple.
"Parler de jalousie est idiot"
Sur Le Parisien
Comment François Hollande a-t-il réagi en apprenant que sa compagne encourageait officiellement Olivier Falorni, opposant à Ségolène Royal aux législatives?
Le matin-même, un message de soutien du chef de l'Etat apparait sur la profession de foi de la candidate. Quelques heures plus tard, Valérie Trierweiler publie un tweet pro Falorni qui déclenche un branle-bas de combat à l'Elysée .
Le jour du tweet, Dans l'entourage d'Olivier Falorni, certains racontent que François Hollande est au courant et a même donné son aval avant le tweet de sa compagne. Une autre version raconte, au contraire, que Valérie Trierweiler a agi seule, sans prévenir personne.
Au deuxième jour de la polémique, on peut lire dans Le Parisien la surprise du chef de l'Etat. Selon un de ses "intimes":
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Le président de la République était très énervé. Il l'a très mal pris. C'est un homme pudique, elle a dépassé les bornes. Cela risque d'écorner son image.
"Le soutien à Olivier Falorni passe en effet pour une fronde anti-Royal, l'ancienne compagne du chef de l'Etat. Or, le 25 avril 2012, ce dernier a promis à la presse qu'il "essayerait de faire la distinction entre vie publique et vie privée".
De son côté, Valérie Trierweiler tente de relativiser la polémique. En substance: ce n'était qu'une opinion politique, aucunement de la jalousie, et d'autres premières dames sont allées plus loin. Sur RTL ce mercredi 13 juin, la journaliste Alba Ventura rapporte leur conversation:
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Son point de vue c’est qu’elle trouve injuste le déferlement contre Olivier Falorni qui est l’un des plus anciens et solides soutien de François Hollande.
Elle ajoute que parler de jalousie dans cette affaire est idiot, il n’y a pas d’interférence entre vie publique et vie privée.
Elle dit que Danielle Mitterrand prenait des positions différentes de François Mitterrand sur des sujets hautement plus graves et qu’il faut relativiser. Tout cela pour elle est démesuré.
"Dans un article dédié à la vie de Danielle Mitterrand, Le Figaro résume ainsi ses prises de positions remarquées:
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Plus d'une fois, pendant les deux mandats de son mari, ses prises de position tiers-mondistes et favorables au dalaï lama, aux Kurdes d'Irak, aux guérilleros salvadoriens, aux zapatistes mexicains ou au sous-commandant Marcos, vont gêner la diplomatie française.
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