Cinq petits mots à la fin d'un discours. Cinq petits mots dans la bouche de Valérie Trierweiler puis sur le site de l'Elysée. Cinq petits mots qui interrogent et qui laissent entendre qu'avant de promettre de ne plus se taire, la Première dame se serait forcée à le faire.
Prononçant ce vendredi 22 novembre un discours à la Comédie des Champs-Elysées, avenue Montaigne, à Paris, pour remettre le prix Danielle Mitterrand à l'association colombienne "La mesa interbarrial de desconectados", Valérie Trierweiler conclut par ces mots :
Danielle Mitterrand ne prenait pas la pose, elle prenait des positions. Des positions courageuses. Elle était une première dame qui refusait la soumission, elle n’était guidée que par le désir de justice et de liberté. Y compris quand elle devait afficher un désaccord avec le président Mitterrand. Elle n’avait pas peur de porter haut les valeurs de gauche. Elle ne se laissait pas bâillonner.
Elle n’avait pas peur du mot "politique". Voilà ce que j’ai appris de cette grande dame. Voilà pourquoi elle est aujourd’hui mon modèle.
Je ne me tairai plus.
Sollicité ce vendredi soir par le Lab, l'entourage de la première dame assure que cette petite phrase est exclusivement relative aux "scandales humanitaires" :
En devenant ambassadrice de la Fondation, Valérie Trierweiler a également accepté les combats humanitaires qu'elle mène. La prise de parole pour pointer les problèmes est nécessaire.
"Ne plus se taire sur les scandales humanitaires", tweete samedi matin Valérie Trierweiler avec un lien vers le texte de son intervention, sur le site de l'Elysée :
" Ne plus se taire sur les scandales humanitaires" . http://t.co/egwy2XRtLx
— Valerie Trierweiler (@valtrier) 23 Novembre 2013
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Mis à jour samedi à 11 heures avec le tweet de la première dame