Jean-Christophe Cambadélis estime que François Hollande "parle parfois trop"

Publié à 10h30, le 11 mars 2013 , Modifié à 11h13, le 11 mars 2013

Jean-Christophe Cambadélis estime que François Hollande "parle parfois trop"
Jean-Christophe Cambadélis sur Canal Plus (capture).

LOGHORRÉE - C'est un fait: François Hollande est un président disponible pour les journalistes. Lors de ses déplacements, il donne régulièrement des interviews et ne se limite pas aux simples entretiens télévisés traditionnels. Très accessible. Trop ? C'est ce que semble penser Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris réputé pour ses déclarations fracassantes. Ce lundi matin sur Canal Plus, il met en doute la communication présidentielle :

François Hollande parle sans relâche, parfois on peut dire qu'il parle trop. Dès qu'il est en sortie, on lui tend le micro et il répond.

Ça, c'est son mode de laison avec les Français, pour dire 'je suis toujours en communion avec vous'.

Voir la réponse de Jean-Christophe Cambadélis à 45' :

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C'est notamment dans ces circonstances-là que François Hollande a lâché son désormais célèbre "Sarkozy, tu ne le verras plus", à une enfant lors du Salon de l'Agriculture

Mais Jean-Christophe Cambadélis réserve ses flèches les plus acerbes à son meilleur ennemi: Harlem Désir. Le député de Paris ne faisait pas ombrage de son ambition: prendre le poste de Premier secrétaire du Parti socialiste après l'élection de François Hollande. C'est finalement à l'ancien président de SOS Racisme que le poste est revenu. Et Jean-Christophe Cambadélis explique ce que lui ferait, s'il était devenu numéro 1 socialiste :

Je trouve que le Parti socialiste, la communauté socialiste, n'est pas à la hauteur du combat à engager pour donner du sens. La bataille du sens est nécessaire. 

[...]

Le rôle du Premier secrétaire c'est à la fois de soutenir la politique gouvernementale, et d'indiquer là où on va aller. A mon avis, il faut critiquer quand c'est juste de le faire. Mais ce qu'il faudrait faire aujourd'hui, c'est mobiliser l'ensemble des parlementaires et des socialistes pour expliquer où nous en sommes et où nous allons.

En décembre dernier, Jean-Christophe Cambadélis se mettait en scène, dans sa carte de voeux, comme patron du Parti socialiste. Marchant devant d'autres dirigeants socialistes. Et notamment Harlem Désir.

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