Jean-Christophe Cambadélis, "la gauche aigrie", estime un secrétaire national du PS

Publié à 15h57, le 09 février 2013 , Modifié à 18h36, le 09 février 2013

Jean-Christophe Cambadélis, "la gauche aigrie", estime un secrétaire national du PS
(Maxppp)

Jean-Christophe Cambadélis incarnerait la "gauche aigrie". C'est le jugement d'un secrétaire national du Parti socialiste et premier secrétaire fédéral du Finistère, Marc Coatanéa. Il l'explique dans une lettre envoyée au député et dont le Lab s'est procuré une copie. 

  

Ce dernier userait, et abuserait, de sa liberté de parole, pour critiquer l'action du gouvernement et du président de la République. Ce qui n'est pas du goût de Marc Coatanéa. 

Il l'accuse de faire de "la politique à l'ancienne", "de petites phrases" : 

Libre à toi de chercher la lumière des médias en critiquant tes camarades, d'autres l'ont fait avant toi, d'autres le feront après, c’est un exercice tristement classique. Et sûrement faut-il être d'autant plus virulent qu'il est difficile d'intéresser en tant qu'ancien candidat au poste de 1er Secrétaire, l'eut-on été plusieurs fois !

Et de fonder une nouvelle école au PS, celle de "la gauche aigrie" : 

Mais face à la crise, et aux devoirs qu'elle donne à la gauche, cette attitude n'est ni sage ni active. Et je crains que, sans le dire et peut être sans t'en rendre compte, tu aies cédé à la mode des "clubs" en créant le plus solitaire et le moins productif : la gauche aigrie

L'adjoint au maire de Brest estime que le député de Paris préfère "

les postures 

individuelles au combat collectif" et l'appelle "à la soldarité". 

Jean-Christophe Cambadélis a régulièrement eu des mots durs pour son camp. Les derniers en datent du jeudi 7 février dans l'émission PolitiqueS de Serge Moati. Lors de ce rendez-vous le député de Paris avait soulginé les maladresses de François Hollande, accusé de bâillonner le Parti socialiste et l’erreur de Vincent Peillon avec les enseignants. Quelques jours plus tôt, c'est en direction de Dominique Bertinotti, Bruno Le Roux et Pierre Moscovici qu'il lâchait des piques. 

 
Voir la lettre de Marc Coatanéa : 
 

 

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