Jean-Christophe Lagarde défend le Qatar et s'interroge sur les investissements saoudiens et des Emirats arabes unis

Publié à 07h46, le 06 avril 2015 , Modifié à 11h59, le 06 avril 2015

Jean-Christophe Lagarde défend le Qatar et s'interroge sur les investissements saoudiens et des Emirats arabes unis
Jean-Christophe Lagarde © PATRICK KOVARIK / AFP

Il l'a longuement répété : Jean-Christophe Lagarde est très attaché à la laïcité. Mais ce n'est pas pour ça qu'il veut l'imposer à tous les pays. Pas de problème, donc, pour papoter, échanger, s'amuser et travailler avec qataris et saoudiens. Ce qui tombe plutôt bien pour le président de l'UDI vu qu'il est aussi vice-président du groupe d'amitié France-Qatar.

Mais justement, cela n'a peut-être rien à voir avec la fonction mentionnée ci-dessus, mais Jean-Christophe Lagarde en a un peu marre de ce "Qatar bashing" qui existe en France. Dimanche 5 avril, sur BFMTV, il a défendu l'émirat du Moyen-Orient. Et a tenu à rassurer les Français : 

Comment est-ce qu'on peut avoir peur d'un pays de deux à trois millions d'habitants sans regarder que depuis des décennies, d'autres pays investissent massivement dans notre pays ?

 

Le président de l'UDI a bien précisé qu'il n'était pas "un avocat du Qatar", encore moins son "défenseur". Enfin quand même : Jean-Christophe Lagarde en a assez que l'on se focalise sur ce pays et beaucoup moins sur certains autres de la même région, notamment lorsqu'on suspecte un financement du terrorisme. Il a ajouté :

Je suis assez surpris qu'on aille regarder uniquement ce petit pays, pas du tout les investissements saoudiens dans notre pays, pas du tout ce qu'il se passe avec les Émirats arabes unis. Et moi je suis favorable à ce qu'on ait une commission d'enquête parlementaire pour qu'on éclaircisse le rôle et l'influence de tous ces pays-là sur notre pays et sur l'indépendance de sa politique.

 

Une proposition qui rejoint un peu celle de l'UMP Bruno Le Maire. Mi-janvier, quelques jours après les attaques contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher de Paris, l'ancien candidat à la présidence de l'UMP avait appelé à réviser les liens avec le Qatar et l'Arabie saoudite.

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