Au bureau politique de l'UMP, ce mercredi 11 décembre, le cas de Luc Jousse a été évoqué. Le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens avait tenu la semaine passée des propos controversés sur les Roms.
S'il n'est pas encore exclu, une procédure contre lui a été lancée. Pour l'instant, c'est d'une suspension dont il s'agit. "Ce qui va lui permettre d'être reçu pour s'expliquer", raconte au Lab un participant du bureau politique.
Statutairement, le bureau politique de l'UMP ne peut pas exclure un de ses membres. C'est le conseil national qui s'en occupe. La prochaine étape de la procédure n'a pas encore été fixée, mais le maire de la commune du Var va avoir l'occasion de se défendre face aux autorités de son parti.
Selon plusieurs participants, Jean-François Copé a "tenu une ligne ferme"à son égard. S'opposant à certains des membres du bureau politique, dont le député du Var, Georges Ginesta, qui estime que les mots de Luc Jousse ne méritent pas une exclusion.
Jean-François Copé a rappelé selon un autre participant que l'UMP ne "pouvait pas être ferme face au PS, au FN et ne pas l'être avec elle même". "Ces propos sont innaceptables", a-t-il répété.
Luc Jousse, avait regretté que les pompiers soient arrivés "trop tôt" pour éteindre un incendie dans un camp rom.