Jean-François Copé affiche sa compréhension pour le bijoutier de Nice. Trois jours après la mise en examen pour homicide volontaire d'un commerçant de Nice qui avait abattu un braqueur, le patron de l'UMP, sur TF1, ne le soutient pas explicitement mais parle de "compréhension"à son égard.
Invité de Gilles Bouleau, le député-maire de Meaux souligne avant tout le parcours du braqueur qu'il l'a "sauvagement agressé" :
Comme des millions de Français je ressens de la compréhension pour ce bijoutier, qui a été sauvagement agressé et dont la réaction a conduit à la mort tragique de ce voyou, condamné quatorze fois déjà.
(...)
En tout cas, je le dis, je ressens beaucoup de compréhension.
Une position plus retenue que celle de Christian Estrosi, maire de Nice, qui a clairement affirmé son soutien au bijoutier.
Le président de l'UMP en profite pour attaquer le président de la République sur sa réponse, la veille sur la même chaîne, sur le cas du bijoutier de Nice. "C'est à la justice de juger, mais la position du président de la République est un peu courte", lance-t-il.
Résultat, il demande "solennellement"à François Hollande le retrait de la loi Taubira sur la réforme pénale, dont il considère qu'elle va consister à laisser en liberté "massivement" des délinquents".
Il a donné son feu vert à une loi, celle de madame Taubira, qui va consister à une remise massive en liberté de délinquants qui auraient été condamnés à des peines inférieures à cinq ans. Dans lesquels il y a donc cambriolage, attaque à main armée.
Je demande le retrait de la loi Taubira, c'est irresponsable dans le climat de violence que connait notre pays de voir un président de la République dont la seule réponse est une loi qui renonce à toute responsabilité, à toute idée de rétention.