Pas en avant ? Selon l'entourage de Jean-François Copé, dans des propos rapportés par l'AFP, le président proclamé serait prêt à revenir sur le principal point de blocage qui l'oppose à François Fillon : la date d'un nouveau scrutin.
L'ancien Premier ministre le demandait "avant l'été", le président contesté insistait sur une élection "après les municipales de 2014". Comme ce qui semblait se dessiner ces derniers jours, c'est finalement septembre 2013 qui pourrait être retenu.
C'est en tout cas ce que propose le président Copé par la voix de son entourage :
Dans un souci d'apaisement, Jean-François Copé est d'accord pour organiser une nouvelle élection en septembre 2013. C'est une date à mi-chemin entre mars 2013, comme le voulait initialement François Fillon, et mars 2014, comme l'avait proposé M. Copé.
Ceci n'est pas sans contrepartie : Jean-François Copé demande l'abandon du référendum organisé auprès des parlementaires UMP le 18 décembre. Sans oublier la dissolution du groupe dissident RUMP.
Comment les fillonistes vont-ils réagir à ce pas en avant réalisé par l'entourage de leur adversaire ? Le Journal du Dimanche rapportait ce 16 décembre une consigne donnée par François Fillon à ses négociateurs :
Ce qui compte, c'est ce que dit Jean-François Copé en personne. S'il confirme publiquement qu'il veut un nouveau vote avant les municipales de 2014, on discute.
Alors, discussion ?
[Edit 16h30] Dans la foulée de cette annonce, les entourages de Jean-François Copé et François Fillon ont indiqué à l'AFP que leurs deux poulains étaient bien en train d'échanger par téléphone.
Aux dernières nouvelles : "les discussions sont en cours".