Jean-François Copé va publier un "manifeste pour une droite décomplexée"

Publié à 13h45, le 29 août 2012 , Modifié à 13h45, le 29 août 2012

Jean-François Copé va publier un "manifeste pour une droite décomplexée"
Jean-François Copé, à Villepinte le 11 mars 2012. (MaxPPP)

SARKOBOY- "Je veux m’inscrire dans le chemin qu’il a tracé." Après avoir déclaré sa candidature sur un air de Sarkozy, Jean-François Copé enfonce le clou, dans une interview au Figaro magazine à paraître vendredi 31 août, en s’appropriant la notion de "droite décomplexée". Avec un "manifeste" à la clé.

  1. "Il nous faut à nouveau tenir un discours de droite"

    Jean-François Copé est-il déjà en campagne présidentielle au-delà de celle pour la tête de l’UMP ?

    Toujours est-il que dans la bataille qu’il livre à François Fillon, le maire de Meaux annonce au Figaro magazine son projet de publier un livre programmatique. Comme l’avait fait Nicolas Sarkozy en 2007 pour le scrutin élyséen. Et comme François Hollande en 2012.

    A la fin du mois de septembre, je publierai un livre qui sera le support programmatique de ma campagne. Ce sera le « manifeste pour une droite décomplexée », dit-il.

    Un manifeste ancré directement dans la ligne politique et idéologique de Nicolas Sarkozy, chantre de la notion de droite décomplexée qu’il développait dès 1998, comme le rappelle La Croix dans un article intitulé "La droite décomplexée de Nicolas Sarkozy à Jean-François Copé".

    "Pour retrouver leur confiance, il nous faut à nouveau tenir un discours de droite, qui ne soit pas outrancier, mais décomplexé", expliquait déjà, dans le Figaro du 9 avril 1998, celui qui était alors le secrétaire général du RPR.

    Comment Jean-François Copé, en 2012, définit-il cette droite ?

    Sur tous les grands sujets, y compris laïcité, identité, immigration, sécurité, justice, je serai totalement engagé. Je ne laisserai rien passer, dit-il encore au Figaro magazine. (…) Je fais de la baisse des déficits, de la compétitivité des entreprises, de la baisse du coût du travail, de la fin des 35 heures une priorité absolue.

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