Interrogé sur BFMTV juste après le discours du président depuis le centre de soins palliatifs de Rueil-Malmaison, le père de la loi du "laisser mourir", Jean Leonetti, a expliqué qu'il ne fallait pas "avoir peur des mots" : "A un moment donné, si on donne la mort à un malade qui le réclame, ça s’appelle l’euthanasie".
"Euthanasie" un mot que se refuse a employer François Hollande, le chef de l'Etat préférant parler de "droit à vivre dans la dignité".
"Il ne faut pas avoir peur des mots"
Sur bfmtv.com
A un moment donné, si on donne la mort à un malade qui le réclame, ça s’appelle l’euthanasie.
Il ne faut avoir peur des mots.
Interrogé sur BFMTV, mardi 17 juillet, juste après le discours de François Hollande sur les soins palliatifs et l'euthanasie, Jean Leonetti, le père de l'actuelle loi - qui porte son nom - sur le droit des patients en fin de vie, a explique qu'il ne fallait pas avoir peur du mot "euthanasie".
Une injonction directe à François Hollande qui, durant son discours autant que pendant sa campagne, s'est refusé à employer ce mot, usant de périphrases ; "droit à vivre dans la dignité" par exemple.
Dans le 21e de ses 60 engagements, le candidat Hollande parlait de "l'assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".
Comme l'explique l'article du jdd.fr, la loi Leonetti, adopté en 2005 instaure un droit au "laisser mourir" et interdit l'acharnement thérapeutique, qualifiée "d'obstination déraisonnable". Mais le texte prohibe également l'euthanasie.
François Hollande était en visite, mardi 17 juillet, dans un centre de soin palliatifs de Rueil-Malmaison.
Il a pris l'engagement de développer les soins palliatifs et a annoncé l'ouverture d'un débat sur l'accompagnement en fin de vie ; La mission de concertation sur ce dossier a été confiée à Didier Sicard, président d'honneur du comité national consultatif d'éthique.