CONCERTATION - Les fidèles de François Hollande ne comptent pas se ranger sans rien dire derrière la motion unique voulue par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault. Stéphane Le Foll laisse planer la menace d'une contribution séparée des hollandistes. "On va voir ce qu'on peut faire" prévient-il ce mardi sur le site du Nouvel Observateur.
Les militants ont jusqu'à ce mardi 17 juillet, minuit, pour déposer des contributions qui deviendront des motions dans le cadre du congrès de Toulouse, du 26 au 28 octobre.
"On est suffisamment fidèles et responsables, mais on va regarder ce qu'on peut faire"
Les premiers fidèles de François Hollande réfléchissent à déposer une contribution malgré la volonté de la première secrétaire Martine Aubry et du premier ministre Jean-Marc Ayrault que le parti se réunisse derrière une contribution puis une motion unique.
Ce que Libérationrésume ainsi :
L’opération "Solfignon", néologisme du député du Gers Philippe Martin, permet à Martine Aubry de contrer une offensive en gestation des hollandais, qui espéraient reprendre le parti quatre ans après s’en être fait virer à Reims.
Du coup, forcément, les hollandais ne sont pas contents. Ce mardi, le seul à s'exprimer ouvertement sur le site du Nouvel Observateur est Stéphane Le Foll. Ce fidèle parmi les fidèles de François Hollande prévient :
On est suffisamment fidèles et responsables, mais on va regarder ce qu'on peut faire.
Il faut rééquilibrer le bureau national. Nous avons été ignorés après le congrès de Reims. Il faut trouver un équilibre entre les soutiens de François Hollande et les autres.
Les hollandais se réunissent donc pour réfléchir à la rédaction d'une contribution au sein de leur groupe "Répondre à gauche".
Le 11 juillet, jour même de l'annonce de la contribution unique Ayrault-Aubry, le ministre de l'Agriculture signait une tribune dans Le Monde donnant sa vision très précise de la marche à suivre pour le PS.
De son côté, l'aile gauche du Parti Socialiste réfléchit également à déposer sa contribution. Benoît Hamon a prévenu qu'il ne signerait pas la contribution de son premier ministre.