Jean-Louis Borloo se sent pousser des ailes

Publié à 07h43, le 20 décembre 2012 , Modifié à 09h10, le 20 décembre 2012

Jean-Louis Borloo se sent pousser des ailes
Jean-Louis Borloo. (Reuters)

"Cette fois, Borloo y croit fort", écrit le Point dans un article sur les ambitions du président de l’UDI pour l’élection présidentielle de 2017.

Car Jean-Louis Borloo se positionne désormais comme le leader de l’opposition face à la majorité gouvernementale de gauche. Un leadership qu’il assume et qu’il voit le mener droit à la présidentielle de 2017.

Ainsi confie-t-il, selon des propos rapportés par le Point en kiosques le 20 décembre :

Quand je suis décidé, personne ne m'arrête.

Et le président du Parti radical et du groupe UDI à l’Assemblée nationale de développer ses raisons d’y croire, taclant au passage les duettistes de l’UMP, François Fillon et Jean-François Copé. Et même Nicolas Sarkozy :

Avec ce qui vient de se passer, les dirigeants de l’UMP ont tué toute possibilité pour eux d’un leadership de l’opposition.

Nous étions quatre : Sarkozy, Fillon, Copé et moi. Bal tragique : trois morts.

Pas plus que cette bande des trois, Jean-Louis Borloo ne craint pas non plus l’ascension de la "nouvelle garde" de l’UMP que souhaite promouvoir Nicolas Sarkozy, à savoir Benoist Apparu, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire :

Pour l’instant, je suis le seul à pouvoir incarner la direction de l’opposition.

Ce ne sont pas les quadras qui me dérangeront. Ils n'ont pas mon expérience.

Et l’article de révéler également une confidence de Nicolas Sarkozy, plein de regrets de n’avoir pas nommé le dirigeant centriste à Matignon pour achever son quinquennat :

T'as vu l'artiste ? Avec lui, on y serait encore, à l'Elysée.

[Edit 9h04] Borloo dément sur "le bal tragique à l'UMP"

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Interrogé, jeudi 20 décembre, sur BFM TV sur ces propos qui lui sont prêtés sur le "bal tragique à l’UMP", Jean-Louis Borloo a démenti avoir fait ces déclarations :  

Non, bien sur que non, je n’ai pas dit ca. Je m’interdis de commenter ce qui se passe à l’UMP depuis le début, ce n’est pas pour commencer maintenant.

Quand je parle, je parle publiquement et j’assume ce que je dis.

 

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