Jean-Louis Borloo veut (encore) un Grenelle sur la dépense publique

Publié à 11h33, le 27 novembre 2013 , Modifié à 11h43, le 27 novembre 2013

Jean-Louis Borloo veut (encore) un Grenelle sur la dépense publique
(BFM TV)

GRENELLE PARTOUT - La concertation pour la grande réforme fiscale voulue par Jean-Marc Ayrault est lancée. Le Premier ministre a reçu les partenaires sociaux, et poursuivra ces rencontres jeudi 28 novembre et vendredi 29 avec les représentants des groupes parlementaires. Dont Jean-Louis Borloo, comme dirigeant de l'UDI. 

Invité de BFM TV ce mercredi, l'ancien ministre a jugé que ce débat était "souhaitable" mais a fixé des conditions. Et notamment, l'organisation d'un Grenelle sur les dépenses publiques : 

Pour qu'il puisse avoir un débat, ce qui est souhaitable, il y a des conditions : on ne peut pas avoir un débat si on ne dit pas clairement quelles sont les baisses structurelles qu'on fait dans les dépenses. Il faut un Grenelle de la dépense publique lancée en même temps.

Encore un Grenelle, pour l'homme qui avait mis en oeuvre celui dédié à l'Environnement en 2007. Et ce n'est pas la première fois que le président de l'UDI réclame un Grenelle ou des "Etats généraux" d'une thématique particulière. 

En juin dernier, Jean-Louis Borloo demandait des Etats-généraux de l'opposition. En janvier, le député UDI du Nord invoquait la nécessité de lancer des "états généraux pour la reconquête de Paris" en vue des municipales de 2014.

  

En 2008, Jean-Louis Borloo utilisait déjà ce vocabulaire et appelait alors à des états généraux "pour le siècle à venir".

Cette fois, il souhaite que le gouvernement mette à plat ses dépenses et explique où seront les économies : 

Un Grenelle avec les partenaires sociaux en leur disant comment ils vont améliorer l'efficacité. Ils gèrent 650 milliards, c'est à dire beaucoup plus que le budget de l'Etat. Comment on simplifie ? Comment on réduit les coûts ?

De la même manière pour les collectivités locales et les finances publiques. Il faut ça en même temps. Sinon personne ne croira au vrai débat.

Une idée que Jean-Louis Borloo aura l'occasion de soumettre au Premier ministre qu'il rencontre sur la réforme fiscale vendredi 29 novembre, à partir de 12h15. 

Du rab sur le Lab

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