TELLE EST MA QUÊTE - C’est le lot de tous les "petits candidats" à l’élection présidentielle. Ou enfin de ceux qui se lancent sans un appareil militant et d’élus d’envergure : de la difficulté d’obtenir les 500 signatures de maires nécessaires pour concourir à la magistrature suprême. C’est donc un peu le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui a "proposé" sa candidature pour l’Elysée en 2017, sans passer par la case Front de gauche.
Lors d’une conférence au théâtre Dejazet à Paris, lundi 15 février, l’eurodéputé Front de gauche a ainsi évoqué ce délicat sujet des parrainages d’édiles. Et celui qui se veut le porte-parole de "la France insoumise" de dramatiser la situation. Une manière aussi de faire parler de lui et de ses ambitions présidentielles :
"On me demande comment je vais trouver les 500 signatures. Et bien, je n’en sais rien…
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On me demande comment je vais trouver les 500 signatures. Et bien je n'en sais rien. - #EreDuPeuple - https://t.co/JRRNeeoNuc
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 15 Février 2016
Un discours qui rappelle autant la famille Le Pen, Jean-Marie en son temps comme Marine hier, que des candidats comme Nicolas Dupont-Aignan ou Jacques Cheminade. Si ces derniers ont réussi à obtenir le Graal du candidat à la présidentielle, il devrait pouvoir y arriver.
Pour cela, Jean-Luc Mélenchon, qui a déjà usé ses chaussures sur les chemins d’une candidature au château en 2012, espère que la mobilisation qu’il a lancée en même temps que sa candidature parvienne à convaincre 500 édiles de le parrainer.
"Si nous sommes 50.000, si nous avons des comités d'appui partout, nous pourrons aller voir les maires.
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Mais je sais que si nous sommes 50 000, si nous avons des comités d'appui partout, nous pourrons aller voir les maires. - #EreDuPeuple
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 15 Février 2016
S’il s’est tôt positionné sur la ligne de départ, c’est donc en partie pour se donner le temps de remplir toutes les exigences lui permettant d’être effectivement candidat le jour J. Mais n’allez pas croire que Jean-Luc Mélenchon, l’homme qui recherche des "pilleurs de banque" , est aujourd’hui un homme seul. Il n’est pas Jérôme Cahuzac, lui , comme il se plaît à le souligner.