Jean-Marie Le Pen avait évoqué la possibilité de créer un nouveau parti suite à sa suspension du Front national. Avant de se rétracter.
Mais, invité de Radio Courtoisie le 11 mai, l'ancien président du FN a finalement annoncé sa volonté de créer une "formation pas concurrente". Il dit :
"Je ne vais pas créer un autre parti. Je vais créer une formation qui ne sera pas concurrente du Front national. Ca sera un parachute contre le désastre, de façon à peser pour rétablir la ligne politique qui est celle qui a été suivie depuis des décennies.
"
Je ne vais pas créer un autre parti. Je vais créer une formation qui ne sera pas concurrente du @FN_officiel. #JMLPCourtoisie
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) May 11, 2015
Un parachute contre le désastre, de façon à peser pour rétablir la ligne politique qui est celle qui a été suivie depuis des décennies.
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) May 11, 2015
Et pour prouver sa détermination à créer ce mouvement, qui pourrait prendre la forme d'une "association des amis de Jean-Marie Le Pen", il utilise la métaphore animalière. Il dit :
"Je suis un poisson japonais combattant. Je me battrai tant que j'en aurai la force.
"
Enfin, dans la suite de son interview, Jean-Marie Le Pen a tenu à rendre hommage à Marie-Christine Arnautu, conseillère municipale de Nice et soutien de ce dernier au sein du mouvement. Un hommage à sa manière puisqu'il vante le "courage" de celle-ci, et ce malgré le fait qu'elle n'est "pas une Française biologiquement" comme le relève Alex Sulzer, journaliste à l'Express.
Sur Radio Courtoisie, @lepenjm rend hommage au "courage" de Marie-Christine Arnautu qui pourtant n'est "pas une Française biologiquement"
— Alex Sulzer (@Alexsulzer) May 11, 2015
Bruno Gollnisch, député européen à parapluie, a été le premier à réagir à l'annonce de l'ancien président d'honneur du parti. Invité de France Info, il confirme que Jean-Marie Le Pen avait évoqué "quelque chose, comme une fondation". Il dit :
"Je crois, comme il l'a précisé, qu'il exclut absolument de créer un parti politique. Jean-Marie Le Pen m'avait parlé de quelque chose, comme une fondation, une association.
"
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