Jean-Pierre Bel se défend d'aller à Cuba pour des raisons affectives

Publié à 21h10, le 20 février 2013 , Modifié à 21h11, le 20 février 2013

Jean-Pierre Bel se défend d'aller à Cuba pour des raisons affectives
(Maxppp)

C'est l'article qui ne passe pas. Le 30 janvier, Le Monde a consacré un article aux "échappées cubaines" de Jean-Pierre Bel. Le discret président socialiste du Sénat, dont la femme est cubaine, s'y voyait reprocher ses voyages sur le continent sud-américain et son tropisme, un peu trop prononcé pour certains, pour Cuba. Des sénateurs le soupçonnaient même de lorgner sur l'ambassade de France à La Havanne.

L'Express rapporte ce 20 février sa réaction à la lecture de l'article. Jean-Pierre Bel de "s'étrangler" :

C'est dégueulasse!

Je vis et je dors au Sénat. Et quand je suis allé à Cuba, il y a quelques jours, c'était avec une délégation de parlementaires.

J'ai eu un entretien de plus de deux heures avec Raul Castro, le plus long qu'il ait accordé à un responsable européen.

Et d'expliquer à l'hebdomadaire qu'il y voit un déchainement des "mauvaises langues"à un an et demi de la fin de son mandat.

Le 30 janvier, Le Monde n'était pas le seul à relater des propos exaspérés venant de la majorité. Dans le Canard Enchaîné, on pouvait lire ainsi un témoignage de ministre anonyme :

Bel fait chier tout le monde avec ça. Il mélange l’affectif et le politique. Il veut surtout une journée spéciale pour justifier ses voyages à Cuba et en Amérique du Sud.

 Et un autre "hiérarque socialiste" de conclure pour Le Monde :

Il ferait mieux de se consacrer un peu plus à son job et un peu moins à l’Amérique du Sud.

Du rab sur le Lab

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