Jean-Vincent Placé pense avoir convaincu Jean-Marc Ayrault de lancer sa remise à plat fiscale

Publié à 10h01, le 02 décembre 2013 , Modifié à 10h02, le 02 décembre 2013

Jean-Vincent Placé pense avoir convaincu Jean-Marc Ayrault de lancer sa remise à plat fiscale
Jean-Vincent Placé sur Europe 1 le 2 décembre 2013 (image Europe 1).

LA REMISE À PLAT, C'EST MOI - Invité d'Europe 1 ce 2 décembre, Jean-Vincent Placé constate tout le poids que peuvent avoir les écologistes, et lui-même, sur les décisions gouvernementales.

Alors qu'on l'interroge sur sa situation d'entre deux, "un pied dans le gouvernement, l'autre dans l'opposition", le président du groupe écolo au Sénat tient à souligner que les deux partis "se disent les choses depuis 18 mois" et, d'ailleurs, qu'il a été écouté par Jean-Marc Ayrault. A l'entendre, l'idée de grande réforme fiscale, c'est un peu lui :

Je constate que ça a un certain écho car le Premier ministre a décidé de lancer une grande réforme globale sur la fiscalité et c’est notamment un message que je porte depuis 18 mois car cette réforme fiscale est essentielle.

Alors que Jean-Pierre Elkabbach lui demande si c'est lui qui a conseillé à Jean-Marc Ayrault de "reprendre en main" les réformes, Jean-Vincent Placé répond :

J’ai lu ça dans la presse, j’imagine que je ne suis pas le seul mais il y a quelques semaines nous avons eu un entretien, comme il arrive régulièrement entre le Premier ministre et les présidents de groupes parlementaires, et j’ai dit une chose très simple : d’habitude quand on fait des réformes, on devient impopulaire, donc vu le niveau d’impopularité que nous avons, autant y aller et faire les réformes que nous n’avons pas faites !

Parmi ces réformes, celle des institutions, celle de l'Etat, celle de la décentralisation et celle de la fiscalité : "remettons tout à plat".

BONUS TRACK

Interrogé sur sa propre impopularité, Jean-Vincent Placé relativise et cite François Mitterrand :

Moi j’ai pas de problème avec ça. Les images se cristallisent à un moment.

Vous vous souvenez peut-être, ce n'est pas si récent, de François Mitterrand. On lui avait posé la question de savoir si ça ne l’embêtait pas d’être l’homme le plus détesté de France, il avait répondu : "ça me donne un jour l’espoir d’être le plus aimé."

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