Il a eu le tweet trop rapide. Jean-Pierre Monteil, ancien candidat pour l’UMP aux cantonales , a ainsi réagi trop vite à l’annonce de l’enlèvement de deux journalistes français de RFI au Mali, à Kidal, samedi 2 novembre. Avant que leur assassinat n’ait été rendu public.
Un tweet et un "dérapage", puisqu’il l’a ensuite supprimé, dans lequel Jean-Pierre Monteil, qui se présente sur sa biographie Twitter comme candidat de l'UMP aux prochaines municipales à Ganges en 2014 , déclarait :
"Il est urgent que nos journalistes comprennent qu’une zone de guerre n’est pas un village du Club Med !
"
(Capture d'écran du tweet effacé)
Parallèlement, le Quai d’Orsay confirme une dépêche de Reuters annonçant la mort des deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, provoquant émoi, indignation et consternation .
Après avoir effacé ce tweet, se rendant compte du caractère déplacé de sa remarque et face aux réactions affligées à son message, ce militant UMP s’excuse, arguant qu’il n’était pas au courant de l’issue funeste de cet enlèvement :
Lorsque j'ai écrit tweet sur enlèvement je ne savais pas qu'il y avait eu décès: je vous prie de bien vouloir m'en excuser très sincèrement. — Jean-Pierre Monteil (@jpmonteil34) November 2, 2013