Ils sont désormais 5 candidats en lice pour la présidence de Les Républicains (LR). Après Laurence Sailliet , Daniel Fasquelle , Florence Portelli et Laurent Wauquiez - et en attendant, peut-être Roger Karoutchi et Maël de Calan - c’est au tour de Julien Aubert de se lancer. Le député de la 5ème circonscription du Vaucluse annonce sa candidature ce dimanche 3 septembre dans les colonnes de L’Opinion .
Ce camarade de promotion à l’ENA d’Emmanuel Macron a failli tout perdre en juin dernier. Réélu de justesse dans le Vaucluse, avec 50,9% des voix, Julien Aubert est aujourd’hui très critique avec son parti :
"C’est un astre mort, une machine administrative qui ne sert plus qu’à donner des investitures et à gérer des rapports de force dans la perspective de la présidentielle. Pourtant ce n’est pas n’importe quel parti ! C’est pour cela que je suis candidat. Moi je veux ressusciter un esprit d’appartenance politique, remettre au goût du jour le compagnonnage. Le compagnonnage, c’est le moyen de rendre horizontal quelque chose qui est vertical. Aujourd’hui, il ne reste que le vertical.
"
Souverainiste, Julien Aubert a longtemps été proche d’Henri Guaino. Il l’a même aidé à rédiger quelques discours présidentiels quand Nicolas Sarkozy était au pouvoir. Mais ces derniers mois, il s’est éloigné de Guaino et de ses coups de sang.
Julien Aubert n’a que 39 ans mais il prévient déjà ses adversaires. "Je ne suis pas Guaino. Si j’y vais, ils vont le regretter", lance-t-il à L’Opinion. Le favori Laurent Wauquiez, avec qui il "n’a aucun contentieux", est prévenu.