TOUS ENSEMBLE - Alors que le Front national est arrivé en tête dans six régions au premier tour, et que LR remporte 7 régions sur 13, Julien Dray, conseiller régional PS d’Ile-de-France, a ressorti une vieille marotte sur le plateau de France 2. Reprenant une proposition de Manuel Valls encore formulée l’an dernier, il a proposé de changer le nom du PS :
"On va changer certainement beaucoup de choses dans le fonctionnement du parti. On a dit qu’on allait même changer de nom, vraisemblablement, parce qu’on pense que le moment est venu d’ouvrir. On est beaucoup à penser qu’on est dans une nouvelle période politique et qu’il faut donc trouver des formes nouvelles de démocratie directe dans lesquelles puissent s’impliquer des générations militantes importantes parce qu’on a besoin de tout ça.
"
A revoir en vidéo :
"On va changer beaucoup de choses au PS, on va même changer de nom!", dit @juliendrayhttps://t.co/TgISDrjeZk
— francetv info (@francetvinfo) 13 Décembre 2015
Les propos de Julien Dray ont suscité des réactions contradictoires. La porte-parole du PS Juliette Méadel a annoncé que le parti délibérerait demain.
Sur @LCI@juliettemeadel annonce que le #PS délibèrera demain pour décider s'il faut changer le nom du Parti comme l'a proposé @juliendray
— Valérie Nataf (@vnataf) 13 Décembre 2015
Quant à Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, il a martelé que le changement de nom au PS n'était "pas à l'ordre du jour".
Le changement de nom du #PS n'est pas à l'ordre du jour. Le dépassement du #PS l'est!
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 13 Décembre 2015
En octobre 2014, Manuel Valls avait renouvelé sa proposition de 2007 et proposé, dans un entretien à l’Obs, d’"en finir avec la gauche passéiste" et de "bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes". Après le premier tour, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, avait déclaré que "le total de la gauche" était le "premier parti de France", montrant en fait maladroitement que le PS ne peut plus gagner seul et qu’il a plus que jamais besoin de la gauche de la gauche.