BRÈVE DE CAMPAGNE - Usine Thalès, Mérignac (Gironde), mercredi 25 janvier. Le "Penelope Gate", l'affaire de l'emploi fictif présumé de l'épouse de François Fillon à l'Assemblée nationale, secoue la classe politique depuis la veille au soir. Le candidat à la présidentielle, lui, procède presque l'air de rien à ce déplacement tant attendu en compagnie de son ancien rival de la primaire, Alain Juppé.
Plus tard dans la journée, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy fera connaître sa détermination à démentir ces "accusations dénuées de tout fondement". Mais pour l'heure, lui et le maire de Bordeaux testent des casques de vision nocturne et un simulateur de vol d'hélicoptère.
Ce qui a donné lieu, entre autres, à cette séance photo instantanément devenue culte :
Mais aussi à cet échange au double-sens savoureux entre les deux hommes, installés dans leur cockpit d'hélico et alors que Fillon est aux commandes. La scène est rapportée par divers médias :
"- François Fillon : On va bientôt se crasher sur les montagnes en face.
- Alain Juppé : Je suis dans le même appareil donc faut y arriver !
"
Le "meilleur d'entre nous" s'est aussi fendu d'une autre blagounette technico-politique à forte teneur en sous-entendus :
Voilà, on n'a pas grand-chose d'autre à en dire alors on pose ça là.