Juvin-Pompidou, le nouveau Borloo-Veolia

Publié à 17h08, le 29 février 2012 , Modifié à 17h08, le 29 février 2012

Juvin-Pompidou, le nouveau Borloo-Veolia
Philippe Juvin, le 16 juin 2009 à la Garenne-Colombes (Maxppp)

Philippe Juvin a été nommé vendredi dernier par l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) , à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou.

Cette nomination, "suspectée par ses détracteurs d'être entachée de favoritisme politique, a suscité une vive polémique en raison de l'opacité alléguée dans laquelle elle a eu lieu, et du cumul d'activités du professeur Juvin qui l'empêcheraient a priori d'exercer pleinement ses activités hospitalières", synthétise RTL.fr .

  1. Une communauté médicale remontée

    Sur lemonde.fr

    L’arrivée de Philippe Juvin à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou passe mal auprès de la communauté médicale des Hôpitaux de Paris , rapporte Le Monde.

    Dans une lettre ouverte adressée à Mireille Faugère, la directrice générale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), à laquelle appartient l'hôpital Pompidou, André Grimaldi et Bernard Granger, responsables du Mouvement de défense de l'hôpital public, Pierre Faraggi et Bruno Devergie, de la Confédération des praticiens hospitaliers et Christophe Prudhomme, médecin urgentiste (CGT), demandent que "cesse cette situation".

    Une démarche accompagnée d'une demande au ministre de la santé Xavier Bertrand que soit diligentée une enquête de l'inspection générale des affaires sociales sur cette nomination.

    Le ton du courrier est "particulièrement violent", relève Le Monde. "Nous sommes devant un cas d'emploi en grande partie fictif", écrivent les signataires, estimant qu'"il (lui) est matériellement impossible d'exercer à temps plein son emploi hospitalo-universitaire pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein".

    L'approche de l'élection présidentielle "n'est pas étrangère à la polémique", estime le quotidien du soir. La CGT, la semaine dernière, avait déjà pointé "le scandale de la nomination d'un ami du président", voyant dans cette décision un "nouvel exemple de la République des copains".

  2. Juvin, "l'homme-orchestre"

    Sur lagarenne-colombesretourdebuzz.blogspot.com

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    Philippe Juvin n’est pas le genre d’homme qui recule devant les responsabilités. A 48 ans, l’homme est tout à la fois maire de la Garenne-Colombes, une commune des Hauts-de-Seine, député européen relativement assidu (plus de 80% de présence), secrétaire national de l’UMP en charge des fédérations professionnelles. Médecin hospitalier, il a contribué en 2007 à la rédaction du programme santé du candidat Sarkozy, réagit régulièrement publiquement aux questions de santé (au point qu’on lui prête souvent, à tort, les fonctions de conseiller santé du candidat-président).

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    C'est le portrait que dresse Marianne2.fr de Philippe Juvin.Et ce qui faisait dire au Canard enchaîné dans son numéro du 11 janvier qu'il est un "homme-orchestre".

Du rab sur le Lab

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