L'absurde hypothèse de la dissolution

Publié à 16h13, le 14 octobre 2012 , Modifié à 16h25, le 14 octobre 2012

L'absurde hypothèse de la dissolution
L'Assemblée nationale, le 9 octobre 2012. (MaxPPP)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel a un message pour l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing et l'ancien ministre Jean-Louis Borloo : il est absurde de penser et pronostiquer publiquement une volonté de dissolution de l'Assemblée Nationale par François Hollande.

  1. Pourquoi Hollande ne dissoudra pas

    Sur lelab.europe1.fr

    Comme si la vie politico-médiatique n'allait pas déjà assez vite, trop vite, à peine six mois après l'alternance, le microcosme bruisse du remplacement de Jean-Marc Ayrault ou d'une possible dissolution de l'Assemblée nationale. Le Lab a évoqué les pronostics en ce sens de Valery Giscard d'Estaing et Jean-Louis Borloo.

    La première hypothèse se réalisera peut-être un jour, mais certainement pas dans les mois qui viennent. Quant à la seconde, sa probabilité de réalisation est infinitésimale.

    Il y eut dans l'histoire de la Ve République des dissolutions réussies. Les dissolutions de crise décidées par De Gaulle, en 1962, en 1968. Et les dissolutions d'alternance décidées par Mitterrand, aux lendemains des présidentielles de 1981 et 1988.

    Et il y eut une dissolution ratée, celle faite par Jacques Chirac en 1997, qui se solda par cinq années de cohabitation.

    Jacques Chirac annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale, le 21 avril 1997 : 

    Si Hollande devient très impopulaire, il ne dissoudra pas, pour ne pas perdre l'essentiel de son pouvoir. Et s'il redevient populaire, il ne dissoudra pas, parce que cela ne servirait à rien.

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