Notre éditorialiste Olivier Duhamel explique en quoi le pacte Fillon-Copé pour régler la crise de l'UMP vaut série d'aveux à l'encontre du Président proclamé.
Donc tout a été faussé
Sur lelab.europe1.fr
- Premier point de l'accord : un nouveau vote.
Donc le vote du 18 novembre a été irrégulier.
- Deuxième point de l'accord : une Haute autorité pour organiser le scrutin.
Donc l'appareil dirigeant de l'UMP n'a pas veillé à la "stricte égalité des moyens alloués par le parti entre les candidats".
- Troisième point de l'accord : le Président s'il est candidat devra se mettre en réserve.
Donc le secrétaire général a faussé l'élection du 18 novembre en ne se mettant pas en retrait.
Copé a certes eu raison de ne pas s'obstiner. Reste que le pacte conclu avec Fillon vaut vraiment aveu de culpabilité.