L'anaphore du PS pour traiter Fillon de lâche

Publié à 17h34, le 27 juin 2013 , Modifié à 18h05, le 27 juin 2013

L'anaphore du PS pour traiter Fillon de lâche
(Maxppp)

C'EST PAS MOI C'EST TOI - "Ces six dernières années ont été marquées par sa lâcheté politique." C'est ainsi que le Parti socialiste évoque ce jeudi 27 juin le cas de François Fillon. Et Solférino y va de son anaphore pour attaquer l'ancien Premier ministre sur son courage. 

Eduardo Rihan-Cypel, porte-parole et sniper du PS s'en prend à tout ce qu'aurait pu faire François Fillon ces dernières années. Le socialiste cite le rapport de l'ancien Premier ministre avec Nicolas Sarkozy et sa ligne très à droite, son rapport au Front national et ses ambitions pour la présidence de l'UMP : 

Le courage aurait été de refuser le statut de collaborateur que lui a collé Nicolas Sarkozy alors qu’il était son Premier ministre.

Le courage, c’était de refuser la ligne Buisson et de dénoncer l’assimilation identité nationale et immigration.

Le courage, c’est de tirer toutes les conséquences de sa "différence d’approche irréconciliable" avec Sarkozy face au Front national.

Le courage, c’était d’aller au bout de sa démarche et se représenter devant les militants pour la présidence de son parti.

Le courage, c’est de renoncer à la ligne du "ni PS, ni FN" qui fait le jeu de l’extrême droite.

Mais qu'a fait l'ancien Premier ministre pour déclencher l'indignation de Solférino ? 

Dans un entretien à La Montagne, François Fillon a lui même attaqué le courage des socialistes. Il affirme que "la gauche a toujours été d'une lâcheté sans nom" sur les retraites. 

Maintenant, elle est face à ses responsabilités, et nous allons voir si le courage et l'intérêt général sont pour elle supérieurs à la démagogie et au clientélisme.

"Il a manifestement préféré s’abaisser à la lâcheté d’une polémique politicienne", rétorque donc le Parti socialiste. 

 

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