François Fillon visé par une enquête, l'attend "avec beaucoup de tranquillité"

Publié à 10h16, le 14 avril 2013 , Modifié à 10h46, le 14 avril 2013

François Fillon visé par une enquête, l'attend "avec beaucoup de tranquillité"
François Fillon sur le plateau d'Europe 1 le 14 avril 2013. (Capture d'écran i>Télé)

AFFAIRE DES SONDAGES - Le journal Le Parisien révèle dimanche que l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon, est visé par une enquête judiciaire ouverte en octobre dernier pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics".

Il lui est reproché, ainsi qu'à plusieurs membres de son gouvernement, dont Rachida Dati, alors garde des Sceaux, et Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, d'avoir recourru de manière abusive aux enquêtes d'opinion et aux conseils en commuication sans respecter les règles des marchés publics et au frais des contribuables.

A l'origine de l'enquête, l'association anticorruption Anticor qui a déposé plainte après la publication par la Cour des Comptes d'un rapport très critique sur la question des enquêtes d'opinion, en 2011.

Les magistrats de la Cour avaient relevé des règles de concurrence "parfois méconnues" et que les conditions d'achait étaient "parfois contestables, voire irrégulières".

[Edit 10:40]

Invité ce dimanche du Grand Rendez-vous d'Europe 1/Le Parisien/i>Télé, François Fillon a assuré attendre cette enquête "avec beaucoup de tranquilité" :

S'agissant de Matignon, tous les sondages ont toujours été commandés par le service d'information du gouvernement par appel d'offre, par appel à la concurrence et sans aucune intervention des membres de mon cabinet.

Selon Le Parisien, la Cour avait évoqué des contrats passés avec la société Giacometti-Péron pour Matignon sans mise en concurrence ni publicité pour près de 700 000 euros entre mai 2008 et juillet 2011.

Une autre enquête, déjà connue, avait été ouverte sur les sondages commandés par l'Elysée à l'époque où la présidence était occupée par Nicolas Sarkozy.

>> Le résumé de l'affaire des sondages de l'Elysée

C'est dans le cadre de cette enquête que le domicile et le bureau de Patrick Buisson, influent conseiller de l'ex chef de l'Etat et à la tête du cabinet d'études d'opinion Politifact ont été perquisitionnés le 4 avril dernier.

(Article en construction)

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